Michel « Diabão » Praddo, surnommé le Satan humain, défie à nouveau les limites du corps humain avec sa dernière transformation : Les Garras, des griffes métamorphosées par l’amputation de quatre doigts. Sa vidéo postée le 1ᵉʳ mars, montrant l’intervention chirurgicale, dépasse 3,4 millions de vues en 48h, déclenchant un raz-de-marée de réactions. À 49 ans, l’homme aux 60 opérations et au corps tatoué à 85% poursuit son projet identitaire extrême, déjà couronné par un record Guinness en 2022 pour ses cornes sous-cutanées.
L’ultime métamorphose du « Satan humain »
Michel Praddo, connu sous le pseudonyme Diabão, franchit un nouveau cap dans son projet Les Garras : il se fait amputer les annulaires et auriculaires des deux mains pour façonner des griffes acérées. L’homme de 49 ans partage le processus chirurgical sur Instagram le 1ᵉʳ mars, montrant des mains encore bandées et en pleine cicatrisation. « J’ai enfin atteint l’équilibre entre mon apparence et mon identité », écrit-il en légende de la vidéo devenue virale.
Avec un corps déjà recouvert à 85 % de tatouages et plus de 60 interventions chirurgicales, l’artiste brésilien cumule les records d’audace. En 2022, il entrait dans le Guinness World Records pour ses implants sous-cutanés en forme de cornes. Cette fois, il opte pour une transformation irréversible, renforçant son image de créature hybride entre humain et démon.
« Mon corps est une œuvre d’art vivante »
Michel Praddo revendique une philosophie radicale : « Je ne modifie pas mon corps, je l’achève. C’est une sculpture en mouvement », déclarait-il en 2023 à un média brésilien. Son compte Instagram, suivi par 302 000 abonnés, sert de journal de bord à sa métamorphose, mêlant photos chocs et citations mystiques. « Les Garras ne sont qu’une étape. Mon but est de fusionner avec ma propre légende », écrit-il le 3 mars.
Face aux critiques qui l’accusent de s’automutiler pour la célébrité, l’homme rétorque : « Je suis enfin libre. Mon corps raconte mon histoire mieux qu’un livre ». Une défense qui résonne avec son post du 15 février : « Je refuse de choisir entre mon âme et mon apparence. Ils sont unis comme le feu et la cendre ». Une poésie troublante pour justifier des transformations qui le mèneraient bientôt en Équateur, selon ses récentes stories géolocalisées.
Une vidéo choc qui enflamme les réseaux
La publication du 1ᵉʳ mars, montrant les mains mutilées de Michel Praddo, génère plus de 3,4 millions de vues en 48h, un record pour son compte Instagram. Les plans serrés sur les doigts amputés, les bandages sanglants et les outils chirurgicaux provoquent un mélange de fascination et d’effroi. « C’est à la fois fascinant et monstrueux. Je n’arrive pas à détourner les yeux », commente un abonné sous la vidéo.
Comparée à ses précédentes transformations – comme ses cornes sous-cutanées validées par le Guinness World Records –, cette étape marque une escalade. En 2022, sa chirurgie « démoniaque » avait déjà engrangé 1,8 million de vues en une semaine. Mais l’amputation volontaire, irréversible, cristallise les débats : « Jusqu’où peut-on aller pour exister sur les réseaux ? », s’interroge une utilisatrice dans les commentaires.