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Mort d’Émile : la mère lâche un aveu déchirant sur le grand-père Je veux croire à son innocence, mais… – Le prêtre de la famille sort du silence : Je l’avais surpris en train de…

Julie K.
7 Min de lecture

Mort d’Émile : un drame familial sous le choc des révélations
La disparition tragique d’Émile Soleil, 2 ans et demi, dont les ossements ont été retrouvés près du Haut-Vernet, ébranle toujours la France. Alors que l’enquête cible désormais Philippe Vedovini, le grand-père maternel, la mère de l’enfant livre un aveu déchirant : « Je veux croire à son innocence, mais… ». Dans l’ombre, le prêtre Claude Gilliot, proche de la famille avant son suicide, avait déjà alerté sur le comportement agressif du patriarche, évoquant une « fessée violente » sur un enfant. Entre non-dits et fractures, la famille déchirée vit sous pression, tandis que la justice cherche encore à élucider ce mystère glaçant.

Le drame d’Émile et les premiers doutes familiaux

Les ossements d’Émile Soleil, disparu en juillet 2023 à l’âge de 2 ans et demi, sont découverts fin mars 2024 près du Haut-Vernet, dans les Alpes-de-Haute-Provence. Alors que la famille Vedovini-Soleil apparaissait jusqu’alors « soudée », l’enquête se focalise rapidement sur Philippe Vedovini, le grand-père maternel. Le Parisien révèle que plusieurs de ses enfants dénoncent des violences passées : « coups de pied, coups de poing », selon leurs témoignages.

La mère d’Émile, Marie, maintient publiquement sa « croyance en l’innocence » de son père. Pourtant, elle confie aux enquêteurs un trouble grandissant : « Leur comportement me paraissait bizarre et inapproprié après la disparition ». Dans le même temps, le prêtre Claude Gilliot, proche des Vedovini, alerte discrètement sur le comportement agressif du patriarche, évoquant une « fessée violente » infligée à l’un de ses enfants. Des révélations qui fissurent l’image d’un clan familial jusqu’ici préservé.

Le prêtre Claude Gilliot brise l’omerta : révélations explosives

Trois semaines avant sa mort, Claude Gilliot, prêtre de la paroisse des Vedovini, livre au journaliste Ronan Folgoas (Le Parisien) des éléments troublants sur Philippe Vedovini. « Il m’a expliqué l’avoir surpris en train de donner une fessée violente à l’un de ses enfants », rapporte-t-il. Le religieux, qui se suicide le 15 mars 2024, évoque aussi un « comportement agressif » récurrent, confirmant les craintes de la famille.

Ces déclarations posthumes prennent une dimension glaçante : Philippe Vedovini aurait menacé le prêtre après ces accusations, exigeant son départ. « Il a réussi à le faire renvoyer de la paroisse en septembre », précise Arthur Herlin (Paris Match), sur le plateau de « C à vous ». Les propos de Claude Gilliot, désormais considérés comme un témoignage clé, plongent l’enquête dans une nouvelle lumière.

Une famille déchirée : silences et non-dits

La garde à vue des grands-parents Vedovini et de deux de leurs enfants, le 25 mars 2024, fragilise définitivement les liens familiaux. Marie et son mari Colomban Soleil rompent tout contact avec les Vedovini, comme le confirme Arthur Herlin : « Ils ne se croisent plus que lorsque c’est inévitable ». Même les traditionnelles réunions dominicales à la chapelle d’Aix-en-Provence, rituel sacré depuis des années, sont abandonnées.

Selon un proche de l’enquête interrogé par Le Parisien, « les non-dits pèsent comme un couvercle de plomb ». Les tensions atteignent un seuil critique lorsque Marie qualifie ouvertement le comportement de ses parents d’« inapproprié » après la disparition d’Émile. Une fracture qui contraste avec l’image d’un clan jusque-là présenté comme indéfectible.

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