Mort d’Emile : la remorque à cheval « entièrement filmée de plastique » des grands-parents saisie par la justice… Elle abrite
L’enquête sur la disparition tragique du petit Emile, 2 ans et demi, prend un tournant saisissant. Les grands-parents de l’enfant, placés en garde à vue pour « homicide volontaire » et « recel de cadavre », voient leur domicile perquisitionné ce mardi 25 mars 2025. Parmi les éléments saisis : leur voiture et une remorque à cheval mystérieusement emballée de plastique, au cœur des interrogations des enquêteurs. Un autre membre de la famille doit être auditionné, alors que l’hypothèse d’un tiers impliqué resurgit.
Perquisition chez les grands-parents d’Emile : voiture et remorque à cheval sous scellés
Un Peugeot Boxer et une remorque à cheval, entièrement recouverts de film plastique, ont été saisis ce mardi 25 mars 2025 au domicile des grands-parents d’Emile, au Haut-Vernet. Les gendarmes, mandatés par le parquet d’Aix-en-Provence, ont mené une perquisition minutieuse dans le cadre de l’enquête pour « homicide volontaire » et « recel de cadavre ». La remorque, normalement utilisée pour transporter des équidés, attire particulièrement l’attention des enquêteurs en raison de son emballage inhabituel.
Le procureur Jean-Luc Blanchon précise que ces saisies s’inscrivent dans une phase de vérifications techniques, visant à « confronter les éléments recueillis depuis des mois ». Deux des enfants majeurs du couple Vedovini, déjà entendus par les autorités, ne sont pas placés en garde à vue. L’opération a mobilisé un engin de levage et un treuil pour extraire la remorque, dont l’état suggère des manipulations suspectes selon des sources proches du dossier.
La remorque emballée de plastique : un détail troublant scruté par les enquêteurs
Les images de la remorque à cheval « entièrement filmée de plastique », diffusées par BFMTV, soulèvent des questions cruciales. Cet équipement, habituellement destiné au transport d’équidés, a été découvert dans un état suggérant une « volonté de dissimulation », selon une source proche de l’enquête. Son retrait à l’aide d’un treuil, opéré par un employé municipal, a duré près d’une heure.
Appartenant à la famille Soleil, cette remorque aurait pu servir à déplacer des éléments liés à la mort d’Emile, estiment les experts. Le plastique, parfois utilisé pour éviter les contaminations de preuves, pourrait aussi indiquer une tentative de masquer des traces biologiques. Les enquêteurs explorent désormais deux pistes : un emballage accidentel ou une manipulation délibérée en lien avec la disparition de l’enfant.
Garde à vue des grands-parents et audition d’un arrière-grand-père : l’enquête s’étend
Philippe et Anne Vedovini, les grands-parents d’Emile, sont placés en garde à vue depuis mardi matin pour « homicide volontaire » et « recel de cadavre ». Un autre membre de la famille, l’un des arrière-grands-pères de l’enfant, doit prochainement être entendu par les gendarmes. Le parquet d’Aix-en-Provence confirme que ces mesures visent à recouper les témoignages et les éléments matériels collectés depuis juillet 2023.
« Ces gardes à vue s’inscrivent dans une phase de vérifications et de confrontations des informations », insiste le procureur Jean-Luc Blanchon. Deux des enfants majeurs du couple, déjà interrogés, n’ont pas été mis en examen. L’audition de l’arrière-grand-père, dont le rôle précis reste à déterminer, pourrait éclairer les contradictions soulevées par l’enquête préliminaire.