Mort d’Émile : un nouveau rebondissement secoue l’enquête alors que les grands-parents du petit garçon sont placés en garde à vue. Claude Gilliot, le prêtre ayant baptisé l’enfant, s’est suicidé le 15 mars 2025 en laissant une lettre aux accents troublants. Sa sœur, Claudine Vandenbroucke, accuse ouvertement la famille Soleil : « J’en veux énormément à la famille du petit Émile », assène-t-elle, évoquant une rupture violente ayant précipité le drame.
Le suicide du père Claude Gilliot et la découverte de sa lettre d’adieu
Le corps de Claude Gilliot, prêtre ayant baptisé Émile Soleil, est retrouvé sans vie à son domicile d’Aix-en-Provence le 15 mars 2025. Les gendarmes alertent sa sœur, Claudine Vandenbroucke, après avoir constaté un suicide par absorption massive de médicaments. Sur place, ils découvrent une lettre d’adieu où l’homme de foi écrit : « Prévenez ma sœur. Dites-lui que je l’aime […] L’amour seul compte. Annoncez l’Évangile », révèle Paris Match.
Proche de la famille Soleil, le religieux avait transmis à la presse une photo d’Émile avec ses parents après la disparition de l’enfant, déclenchant une rupture brutale avec ses proches. « Le recteur de la chapelle lui avait ordonné de partir », explique une source proche du dossier. Une exclusion qui, selon sa sœur, « l’empêchait de dormir » et « le rongeait », l’éloignant définitivement de sa paroisse.
Les accusations choc de Claudine Vandenbroucke contre la famille d’Émile
Claudine Vandenbroucke, sœur du défunt prêtre, lance une charge explosive contre les proches d’Émile Soleil : « J’en veux énormément à la famille du petit Émile, parce que je pense que tout est parti de chez eux », déclare-t-elle sans détour. Elle établit un lien direct entre la diffusion controversée d’une photo familiale par son frère et la rupture violente avec les Soleil, qui aurait précipité l’isolement du religieux.
La publication de ce cliché, montrant l’enfant avec ses parents, avait provoqué une colère immédiate chez les proches d’Émile. « Ils ont coupé tout contact avec Claude du jour au lendemain », confie une source proche de l’enquête. Un rejet qui aurait déclenché la spirale infernale du prêtre, « empêché de célébrer la messe dans son village » et « rougé par l’incompréhension », selon les termes de sa sœur.
Garde à vue des grands-parents : les révélations des écoutes téléphoniques
Les grands-parents maternels d’Émile, accompagnés de deux autres membres de la famille, sont placés en garde à vue ce 25 mars 2025 pour « homicide volontaire » et « recel de cadavre ». Cette mesure intervient après l’analyse d’écoutes téléphoniques ayant mis au jour des éléments troublants, révèle une source judiciaire à Paris Match. Les avocats des mis en cause dénoncent une « décision précipitée ».
Les enregistrements contiendraient des conversations ambiguës sur la nuit de la disparition de l’enfant, avec des « contradictions dans les emplois du temps » et des déclarations floues concernant le corps du petit garçon. « Les échanges montrent une tension palpable entre certains proches », précise un enquêteur sous couvert d’anonymat. Les magistrats cherchent à déterminer si ces propos relèvent de la simple panique ou cachent une véritable complicité.