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Mort d’Émile : les 17 proches convoqués cachent-ils un secret ? Le meurtrier a-t-il choisi Pâques pour ce geste glaçant ?

Julie K.
6 Min de lecture

4. La famille déchirée : un silence qui interroge

Les gardes à vue des grands-parents, en mars 2025, ont ébranlé le cercle familial. Accusés d’« homicide volontaire » et de « recel de cadavre », puis relâchés sans suite, ils incarnent désormais les zones d’ombre de l’enquête. « Personne ne se regarde plus comme avant à Haut-Vernet », glisse un voisin sous couvert d’anonymat.

Le recel de cadavre, défini comme la dissimulation d’un corps, implique nécessairement une complicité ou une connaissance des faits. Les proches d’Émile, fervents catholiques, clament leur « collaboration totale » avec la justice, mais refusent de s’exprimer publiquement. « Ils veulent la vérité, pas des coupables désignés à tort », insiste leur avocat, évoquant une « quête de dignité » pour l’enfant.

5. Enquête bloquée : le mystère du déplacement du corps persiste

Aucun ADN concluant, des mobiles flous et des témoignages contradictoires : l’énigme du déplacement des ossements reste entière. « On ignore si le meurtrier a agi seul ou avec des complices », souligne un gendarme, évoquant une “erreur de stratégie” dans la manipulation du corps. Les perquisitions et analyses restent vaines.

Les prochaines étapes visent à croiser les données des 17 témoins avec les relevés téléphoniques de juillet 2023. « La panique du meurtrier pourrait l’avoir poussé à se trahir », espère un enquêteur. Mais le choix de Pâques pour abandonner le corps, entre calcul froid et geste désespéré, alimente toujours les spéculations.