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Mort d’Émile : les enfants témoins de l’arrestation des grands-parents exfiltrés en voiture aux vitres fumées… Ils devront

Julie K.
7 Min de lecture

Mort d’Émile : les enfants témoins de l’arrestation des grands-parents exfiltrés en voiture aux vitres fumées… Ils devront
L’affaire Émile rebondit ce 25 mars 2025 avec l’arrestation des grands-parents maternels du petit garçon, placés en garde à vue pour « homicide volontaire » et « recel de cadavre ». Alors que l’interpellation a eu lieu au petit matin, sous les yeux des enfants mineurs encore présents dans la maison, leur exfiltration discrète dans un véhicule aux vitres teintées interroge. Les autorités préparent désormais leur audition, entourés d’experts, pour faire la lumière sur cette tragédie qui secoue la France depuis près de deux ans.

L’arrestation des grands-parents sous les yeux des enfants

Ce mardi 25 mars 2025 à l’aube, les gendarmes de la SR de Marseille investissent le domicile des Vedovini pour interpeller Philippe et Anne, grands-parents maternels d’Émile, ainsi que deux de leurs enfants. L’opération se déroule vers 6 heures du matin, alors que la maison dort encore. Les mineurs présents sur place, certains âgés d’une dizaine d’années, assistent au départ sous escorte de quatre membres de leur famille, placés en garde à vue pour « homicide volontaire » et « recel de cadavre ».

Les forces de l’ordre, mobilisées depuis des mois sur cette affaire, agissent après la découverte de traces de sang dans une jardinière et la saisie du van familial. Le parquet précise que ces éléments ne sont pas liés à l’interpellation du jour. Selon Le Parisien, les enquêteurs ciblaient particulièrement le grand-père, au cœur des soupçons depuis la réception d’un courrier anonyme guidant vers la fameuse jardinière analysée au Bluestar.

L’exfiltration discrète des enfants dans une voiture aux vitres fumées

Plusieurs heures après l’arrestation des grands-parents, les enfants mineurs encore présents dans la maison sont pris en charge par une amie proche de la famille. Vers midi, une voiture aux vitres fumées quitte discrètement le domicile des Vedovini, évitant les regards indiscrets. Selon des sources proches du dossier, cette exfiltration vise à protéger les plus jeunes, dont certains n’ont que 10 ans, tout en les maintenant sous le radar de l’enquête.

Les autorités prévoient désormais des auditions libres pour ces enfants, encadrées par des experts médico-légaux. Leur statut de témoins potentiels impose un protocole strict : présence obligatoire d’un psychologue spécialisé et d’un administrateur ad hoc pour représenter leurs intérêts. Parmi eux, André Vedovini, le père de Philippe, devrait aussi être entendu dans les prochains jours, selon une source judiciaire citée par Le Parisien.

Les auditions à venir des mineurs : un défi pour la justice

Les sept enfants mineurs de la fratrie Vedovini, certains âgés de moins de 13 ans, devront être entendus sous le régime de l’audition libre. Un protocole exceptionnel est prévu : présence d’un psychologue et d’un administrateur ad hoc pour garantir leurs droits, selon le parquet d’Aix-en-Provence. Des experts médicaux alertent sur les risques psychologiques liés à leur exposition à une enquête aussi médiatisée.

La défense de la famille, menée par deux avocats pénalistes, conteste déjà la méthode d’interpellation en présence des enfants. « Ils ne sont pas des suspects, mais des victimes collatérales », insiste un conseil, dénonçant une « pression inutile » sur ces témoins fragiles. Dans le même temps, André Vedovini, le patriarche de 82 ans, se prépare à son audition, tandis que les enquêteurs cherchent à clarifier son rôle dans l’affaire.