Mort d’Émile : les traces de sang dans la jardinière font basculer l’enquête – Les grands-parents en garde à vue avouent On ne pensait pas que…

Julie K.
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Mort d’Émile : l’enquête prend un virage inédit après les aveux chocs
Les grands-parents maternels du petit Émile, 2 ans et demi, sont placés en garde à vue ce 25 mars 2025 pour « homicide volontaire » et « recel de cadavre », aux côtés de deux autres membres de la famille. La découverte de traces de sang dans une jardinière près de la chapelle du Haut-Vernet, révélées par le Bluestar, relance l’enquête sur cette disparition tragique de juillet 2023. « On ne pensait pas que… », aurait déclaré l’un des suspects lors des auditions, selon une source proche du dossier.

Le tournant décisif de l’enquête : Les aveux partiels et les charges accablantes

Les grands-parents maternels d’Émile, âgé de 2 ans et demi lors de sa disparition en juillet 2023, sont placés en garde à vue depuis ce mardi 25 mars 2025, à La Bouilladisse, pour « homicide volontaire » et « recel de cadavre ». Deux de leurs enfants majeurs sont également interpellés, dans une procédure qualifiée de « phase de vérifications et de confrontations » par le procureur d’Aix-en-Provence. Ces auditions marquent une escalade judiciaire inédite, près de deux ans après la mort de l’enfant au hameau du Haut-Vernet.

Lors des interrogatoires, une source proche de l’enquête révèle que « On ne pensait pas que… », une phrase tronquée prononcée par l’un des suspects, aurait retenu l’attention des enquêteurs. Bien qu’aucune confession totale n’ait encore été enregistrée, les déclarations contradictoires et les éléments matériels — dont les traces de sang — pèsent lourd dans la requalification des faits en crime volontaire. Les avocats de la famille, contactés par Buzzday, refusent pour l’heure de commenter ces développements.

La jardinière du Haut-Vernet : une pièce à conviction clé grâce au Bluestar

C’est une jardinière en pierre, située à proximité de la chapelle du hameau du Haut-Vernet, qui a livré un indice crucial le 13 mars 2025. Les enquêteurs de la section de recherches de Marseille y ont détecté des traces de sang grâce au Bluestar, un produit chimique réagissant à l’hémoglobine. Bien que l’origine humaine de ces résidus ne soit pas encore confirmée par des analyses ADN, leur localisation stratégique relance l’hypothèse d’un « acte volontaire » dans la mort d’Émile.

La jardinière, saisie et transférée en laboratoire, se trouvait à moins de 500 mètres de la maison familiale. Son emplacement, dans une zone déjà scrutée dès 2023, suggère que le corps de l’enfant aurait pu y être temporairement déposé. Les gendarmes reconstituent désormais minutieusement les déplacements des suspects autour de ce lieu, en croisant leurs relevés téléphoniques et les témoignages recueillis depuis deux ans.

Une famille sous pression : les fractures révélées par l’enquête

Quatre membres de la famille d’Émile — ses grands-parents maternels et deux de leurs enfants majeurs — sont désormais au cœur d’une procédure judiciaire sans précédent. Si les premiers sont suspectés d’« homicide volontaire », les seconds sont interrogés sur leur éventuelle complicité ou connaissance des faits. Leurs auditions successives mettent en lumière des conflits internes et des non-dits, selon des sources proches du dossier.

Des témoignages anonymes évoquent des « tensions latentes » au sein du foyer, notamment sur la garde de l’enfant, sans qu’un mobile précis ne soit encore officialisé. Les enquêteurs examinent notamment les déclarations croisées des suspects sur leurs activités le jour de la disparition, le 8 juillet 2023. Les divergences observées alimentent l’hypothèse d’une omerta familiale, tandis que les avocats des interpellés plaident pour des « erreurs d’interprétation » des preuves matérielles.