Mort d’Émile Soleil : le comportement du grand-père lors des obsèques crée la polémique. Filmé en train de sourire et fumer devant les caméras, Philippe Vedovini est au cœur d’une enquête relançant la piste familiale, tandis que les tensions autour du lieu de sépulture imposé aux parents défraient la chronique. Les récentes mises en garde à vue et les révélations sur son passé violent ajoutent une dimension troublante à cette affaire, toujours non élucidée.
Un comportement jugé « inapproprié » pendant les obsèques
Philippe Vedovini, le grand-père d’Émile Soleil, suscite l’incompréhension par son attitude durant les funérailles de l’enfant. Des images le montrent souriant, fumant une cigarette sur le parvis de l’église et saluant les journalistes « comme la reine d’Angleterre », selon le journaliste Arthur Herlin. Marie, la mère du petit Émile, aurait qualifié ce comportement d’« inapproprié », tandis que des témoins évoquent des scènes « assez inexplicables » pour un moment de deuil.
La tension familiale transparaît également dans le choix du lieu de sépulture. Contre l’avis de Marie et Colomban, les parents d’Émile, Philippe Vedovini a imposé l’inhumation à La Bouilladisse. « Ça a été une source de discorde », confirme le journaliste Michel Mary, soulignant que le grand-père a eu le dernier mot, privant même les parents de décider où reposerait leur fils.
Des tensions familiales au cœur de l’enquête
Philippe Vedovini et son épouse Anne font partie des quatre membres de la famille placés en garde à vue du 25 au 27 mars 2025, aux côtés d’une tante et d’un oncle d’Émile. Si tous ont été libérés sans poursuites pour l’instant, cette mesure relance « la piste du drame familial », évoquée par les enquêteurs depuis la découverte du corps de l’enfant. Michel Mary, journaliste ayant coulé l’affaire, révèle que les appels quotidiens entre Philippe et sa fille Marie ont brutalement cessé après le drame.
Les observateurs notent un climat délétère, confirmé par Arthur Herlin : « Lors des obsèques, on a senti qu’il n’y avait pas vraiment de contact entre les parents et leur fille ». Les relations, déjà marquées par des antécédents de violence du grand-père envers ses enfants, se dégradent davantage après la mort d’Émile. Une source proche du dossier précise que les enquêteurs scrutent ces conflits, sans pour autant les considérer comme des preuves.
Le choix controversé du lieu de sépulture
La Bouilladisse, petite commune des Bouches-du-Rhône, devient l’épicentre d’une nouvelle controverse familiale. Alors que Marie et Colomban, les parents d’Émile, souhaitaient inhumer leur fils au cimetière du Haut-Verney, Philippe Vedovini s’y oppose fermement. « Le grand-père a obtenu gain de cause, alors que même les parents n’ont pas pu imposer leur volonté », explique Michel Mary, soulignant un rapport de force inhabituel.
Cette décision, perçue comme un acte de contrôle, exacerbe les tensions. « On marche un peu sur la tête », commente le journaliste, pointant l’absence de dialogue entre les parties. Arthur Herlin ajoute que la discorde autour du cimetière a « mis le feu aux poudres », cristallisant des rancœurs bien antérieures à la mort d’Émile. Les obsèques, censées apaiser, ont ainsi révélé des fractures irréconciliables.
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