Mort d’Émile : Un général confirme la piste criminelle – La découverte macabre près de la chapelle qui change tout
Deux ans après la disparition tragique du petit Émile au Haut-Vernet, l’enquête prend un tournant glaçant avec la confirmation par le général François Daoust d’une « intervention humaine fort probable ». Alors que des traces de sang ont été découvertes près de la chapelle du village en mars 2025, les autorités évoquent désormais ouvertement un crime d’opportunité lors de l’émission C l’hebdo. Entre les prélèvements ADN, le silence calculé du procureur et le désarroi des grands-parents – « Nous ne pouvons plus vivre sans réponse » –, le mystère s’épaissit autour de l’enfant dont les obsèques ont déjà divisé la France.
Les révélations choc du général François Daoust sur l’enquête
Sur le plateau de C l’hebdo, le général François Daoust, ancien directeur de l’IRCGN, livre une analyse glaçante : « L’intervention humaine est désormais fort probable » dans la mort d’Émile. Il détaille des scénarios graduels, évoquant notamment un crime d’opportunité commis par un « prédateur » présent dans le village au moment des faits. « L’enfant est arrivé la veille, ça se prépare. Ça peut être un crime d’opportunité », souligne-t-il, insistant sur la nécessité de ne négliger aucune piste.
Le procureur de la République, lui, joue la carte du silence stratégique. Valentin Doyen, journaliste de BFMTV, révèle que ce mutisme vise à « ne pas indiquer à une personne impliquée où en sont les enquêteurs ». Une approche calculée qui alimente les spéculations sur l’existence d’un suspect identifié en coulisses, mais encore protégé par le secret de l’instruction.
La reconstitution minutieuse des derniers jours d’Émile
Le 8 juillet 2023, Émile, âgé de deux ans et demi, disparaît en pleins préparatifs de vacances chez ses grands-parents du Haut-Vernet. 450 gendarmes, drones et hélicoptères sont déployés pendant des semaines, mais aucun indice ne permet de localiser l’enfant. La découverte de ses ossements par une randonneuse, le 30 mars 2024, relance l’enquête dans une atmosphère de choc national.
Jeudi 13 mars 2025, les enquêteurs retournent sur les lieux pour une nouvelle saisie, neuf mois après l’inhumation à Saint-Maximin-la-Sainte-Baume. Cette opération fait suite à la demande d’expertises ADN complémentaires, révélée par BFMTV, visant à analyser des traces biologiques non élucidées – notamment celles prélevées près de la chapelle du village. Une course contre la montre scientifique pour faire parler les ultimes preuves matérielles.
Le bac à fleurs et les traces de sang : preuve matérielle explosive
C’est un bac à fleurs situé non loin de la chapelle du Haut-Vernet qui devient le centre de l’enquête en mars 2025. Des traces de sang y sont prélevées lors d’une perquisition le 13 mars, constituant la première preuve matérielle tangible liée à la mort d’Émile. Les analyses, confiées à l’IRCGN, cherchent à déterminer si ces prélèvements biologiques correspondent à l’ADN de l’enfant ou à celui d’un éventuel agresseur.
Les experts restent prudents mais soulignent « l’importance stratégique » de ces échantillons. Une source judiciaire confie à BFMTV : « Ces traces pourraient confirmer un déplacement du corps ou une lutte ». Les gendarmes étudient aussi la possibilité d’un acte commis dans la précipitation, hypothèse renforcée par l’absence d’autres indices flagrants malgré deux ans d’investigations.