Mort du petit Emile : un témoin brise le silence, l’affaire prend un tournant glaçant
Plus d’un an après la disparition d’Emile Soleil, 2 ans, dans le Haut-Vernet, un témoin clé sort de l’ombre et livre des révélations troublantes. Marc, présent sur les lieux le 8 juillet 2023, confirme aux enquêteurs avoir été « au mauvais endroit, au mauvais moment », tandis que les analyses scientifiques évoquent un traumatisme facial violent et un corps déplacé post-mortem. Alors que l’enquête évoque désormais une piste criminelle, les similitudes avec l’affaire Grégory Villemin resurgissent, plongeant le dossier dans un mystère digne des plus sombres cold cases.
La disparition et la macabre découverte du petit Emile
Le 8 juillet 2023, Emile Soleil, 2 ans, disparaît mystérieusement dans le hameau isolé du Haut-Vernet (Alpes-de-Haute-Provence). Malgré des recherches intensives mobilisant gendarmes et bénévoles pendant huit mois, aucune piste sérieuse n’émerge. Le drame bascule le 30 mars 2024 : une randonneuse découvre un crâne et des vêtements en forêt, rapidement identifiés comme ceux du petit garçon.
Les analyses confirment un traumatisme facial violent, orientant l’enquête vers une piste criminelle. Pourtant, un an après cette macabre découverte, les zones d’ombre persistent. « Les vêtements ne portent aucune trace de décomposition », révèlent les rapports scientifiques, soulevant une question cruciale : où le corps a-t-il séjourné avant d’être abandonné en pleine nature ?
Le témoignage-choc de Marc : « J’étais là au mauvais moment… »
Marc (prénom modifié), résident de la vallée voisine, devient un témoin central après que le bornage de son téléphone portable a confirmé sa présence au Haut-Vernet le 8 juillet 2023. Convoqué pour une reconstitution policière en mars 2024, il décrit une journée banale : « Je venais tondre la pelouse d’un ami », avant que cette routine ne bascule dans le cauchemar.
Le quadragénaire avoue son désarroi face aux interrogatoires répétés : « À force, on ne se rappelle pas de tout… Ils nous poussent dans nos retranchements ». Son aveu glaçant résume le drame : « J’étais là au mauvais endroit, au mauvais moment », une phrase qui résonne comme un écho sinistre à l’affaire Grégory Villemin, qu’il cite explicitement.
L’affaire Grégory resurgit : « Tout le monde soupçonne tout le monde »
La comparaison avec le cold case de Grégory Villemin, tué en 1984, s’impose dans les esprits. Marc l’affirme sans détour : « Tout le monde soupçonne tout le monde ici, comme à l’époque ». Une atmosphère de défiance comparable, où chaque habitant devient un suspect potentiel, et où les rivalités familiales nourrissent les hypothèses des enquêteurs.
Les similitudes troublent les spécialistes : piste familiale non écartée, convocations massives de proches, et absence de preuve définitive. « Pourquoi quatre membres de la famille ont-ils été placés en garde à vue si les charges étaient si faibles ? », interroge un avocat proche du dossier. Le procureur maintient pourtant son cap : « La piste familiale n’est pas écartée », martèle-t-il, rappelant les errements judiciaires de l’affaire Grégory.
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