Mort du petit Émile : le van à chevaux du grand-père saisi par les gendarmes livre son secret — « Il chargeait des piquets quand…

Julie K.
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Mort du petit Émile : un van à chevaux saisi par les gendarmes devient la pièce maîtresse de l’enquête. Ce mardi 25 mars 2025, les investigations prennent un tournant décisif alors que les grands-parents maternels du garçonnet sont maintenus en garde à vue pour homicide volontaire. « Il chargeait des piquets quand… », révèle une source proche du dossier, pointant le véhicule agricole utilisé par le grand-père le jour de la disparition.

Le van agricole sous examen scientifique

Les gendarmes ont transféré le box à chevaux vers un laboratoire de police technique à Marseille. Ce véhicule utilitaire, enrubanné et tracté par une remorque, contient des piquets métalliques chargés par le grand-père le jour des faits. « Chaque centimètre carré est analysé : sol, parois, système d’attache », précise une source proche de l’enquête.

Les experts recherchent activement des traces biologiques ou des résidus de déplacement sur les équipements agricoles. « Ce van circulait régulièrement entre le domicile des Vedovini et les pâturages », rappelle un voisin interrogé par les enquêteurs. Les premières constatations confirment que l’engin correspond aux dimensions du van décrit dans les auditions du 8 juillet 2024.

La reconstitution minute par minute du drame

Les enquêteurs ont établi que le 8 juillet 2024, Philippe Vedovini chargeait des piquets pour enclos dans son van vers 15h30. « Il a tourné le dos à Émile pendant 12 minutes exactement », révèle le procureur Jean-Luc Blanchon. Le véhicule, resté ouvert durant l’opération, aurait servi de point de fixation aux regards des voisins.

Un témoignage clé émerge : un riverain affirme avoir entendu « un claquement métallique vers 15h45 », suivi d’un silence anormal. « La temporalité correspond aux dernières images de l’enfant vivant », souligne un policier. Les indices matériels situent la disparition entre 15h40 et 15h50, créneau où le grand-père affirme avoir « perdu de vue » le petit-fils.

Les révélations chocs des écoutes téléphoniques

Les conversations interceptées des Vedovini montrent des incohérences troublantes. Le 15 mars 2025, Philippe Vedovini déclare à un proche : « On n’aurait jamais dû… » avant de s’interrompre brutalement. Trois jours plus tard, son épouse confie à sa sœur : « Ce van est maudit depuis le début », selon des enregistrements consultés par Buzzday.

Ces échanges ont motivé la perquisition du 24 mars. « La fréquence des références au véhicule dans leurs discussions nous a alertés », explique un enquêteur sous couvert d’anonymat. Les magistrats soulignent que les grands-parents ont modifié quatre fois leur version concernant l’état du van lors de leurs auditions précédentes.