Un Médecin Généraliste Dans La Tourmente Judiciaire
Le verdict est tombé ce mercredi 16 juillet au tribunal judiciaire de Nantes. Un médecin généraliste de 62 ans a été condamné à deux ans de prison avec sursis pour délivrance illégale d’opiacés. Les chiffres donnent le vertige : 106 toxicomanes ont bénéficié de ses prescriptions frauduleuses.
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Le parquet avait qualifié ce dossier d’« important ». Les faits reprochés au praticien nantais le confirment : aide à l’abus de médicaments et délivrance de substances psychotropes au moyen d’ordonnances fictives ou de complaisance. Des accusations qui frappent au cœur de la déontologie médicale.
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La justice a établi un système organisé de distribution d’opiacés puissants. Le médecin, censé protéger la santé publique, s’est transformé en pourvoyeur de drogues légales pour une centaine de personnes dépendantes. Une dérive qui interroge sur les contrôles exercés et les failles du système de prescription.
Cette condamnation marque un tournant dans la lutte contre le détournement de médicaments opiacés. Elle révèle aussi la vulnérabilité d’une profession sous pression, où certains praticiens peuvent basculer dans l’illégalité. Le cas nantais dépasse le simple fait divers judiciaire pour questionner l’ensemble du corps médical.
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