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Netflix : Nadia de Santiago (Les Demoiselles du téléphone) défie Bridgerton avec sa série espagnole – La révélation qui fond le top 10

Julie K.
7 Min de lecture

Netflix enchaîne les succès historiques avec De parfaites demoiselles, sa nouvelle série espagnole disponible depuis le 28 mars 2025. Directement propulsée dans le top 10 mondial, cette fresque madrilène des années 1880 met en scène Nadia de Santiago (Les Demoiselles du téléphone) dans le rôle d’une marieuse confrontée à des choix déchirants, entre conventions sociales et désirs intimes. Produite par Gema R. Neira et María José Rustarazo, la fiction séduit par son mélange de romance en corset et de réflexion féministe, rivalisant ouvertement avec l’univers de Bridgerton. Un phénomène analysé en collaboration avec 6Médias.

1. Le phénomène Netflix « De parfaites demoiselles » entre en force dans le top 10 mondial

Netflix signe un nouveau carton historique avec De parfaites demoiselles, classée sixième série la plus vue dès sa sortie le 28 mars 2025. Cette production ibérique devance des poids lourds comme La Résidence, prouvant l’appétit des abonnés pour les drames romantiques en costumes. Portée par l’actrice Nadia de Santiago, star de Les Demoiselles du téléphone, la fiction séduit 4,2 millions de foyers en 48 heures selon les données internes du géant du streaming.

Le succès repose sur un mélange explosif : l’élégance visuelle de Bridgerton croisée avec une exploration inédite du métier de marieuse au XIXe siècle. Alors que la série britannique se concentre sur les intrigues amoureuses des héritiers, De parfaites demoiselles déplace le pouvoir aux mains d’Elena Bianda, professionnelle obligée de naviguer entre les exigences des familles madrilènes et les aspirations secrètes des jeunes filles. Une approche saluée par 6Médias qui y voit « une relecture féministe des codes du genre ».

2. Madrid 1880 vs Londres Regency : comment la série espagnole réinvente le mariage aristocratique

L’Espagne du XIXe siècle s’impose comme un terrain de jeu inédit face à l’Angleterre Regency de Bridgerton. De parfaites demoiselles dépeint un Madrid où les alliances matrimoniales se négocient comme des contrats, mêlant stratégies familiales et pression religieuse. Contrairement à la série britannique, où les protagonistes héritiers choisissent librement leurs époux, Elena Bianda incarne ici une marieuse professionnelle obligée de respecter un « code moral strict » tout en écoutant les confidences des jeunes filles.

Les créatrices Gema R. Neira et María José Rustarazo ont reconstitué 30 000 costumes et 40 décors historiques pour ancrer l’intrigue dans la réalité sociale de l’époque. « Les bals ne sont pas des fêtes, mais des champs de bataille où se jouent des destins », souligne un extrait du making-of. Une démarche saluée par les historiens, qui y voient une critique subtile des inégalités de genre, là où Bridgerton privilégie le romanesque pur.

3. Nadia de Santiago, de « Les Demoiselles du téléphone » à marieuse écorchée vive : portrait d’une héroïne moderne

Nadia de Santiago, révélée par Les Demoiselles du téléphone (2017-2020), opère une métamorphose remarquée dans De parfaites demoiselles. L’actrice de 34 ans endosse le rôle d’Elena Bianda, une dame de compagnie madrilène qui orchestre les mariages de l’aristocratie tout en dissimulant ses propres blessures. Loin de Marga, son personnage effronté dans la série culte Netflix, elle incarne ici une « marieuse professionnelle » tiraillée entre rigueur professionnelle et vulnérabilité.

« Elle porte chaque scène comme un duel entre devoir et désir », analyse un coach d’acteurs cité par 6Médias. Le rôle exige une précision historique – apprentissage des codes de courtoisie du XIXe siècle – et une intensité émotionnelle inédite : « Certaines répliques m’ont obligée à retenir mes larmes pendant des heures », confie l’actrice dans un entretien exclusif. Une performance qui consacre son statut de nouvelle égérie des séries historiques européennes.

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