Niort : une fillette de 2 ans et demi meurt renversée par un automobiliste. Alors que l’enquête pour homicide involontaire se poursuit, la procureure Sophie Lacote révèle un détail inattendu sur les circonstances du drame. Le conducteur, négatif à l’alcool et aux stupéfiants, n’a pas encore été entendu par les enquêteurs.
Le drame en plein cœur de Niort : chronologie d’un accident bouleversant
Lundi 7 avril 2025, un véhicule percute une fillette de deux ans et demi dans une rue de Niort. Malgré l’intervention rapide des secours, l’enfant succombe à ses blessures. L’automobiliste, un homme dont l’identité n’a pas été dévoilée, est placé en garde à vue dans l’attente de son audition. L’enquête pour homicide involontaire par conducteur, ouverte par le parquet de Niort, confirme que ses tests d’alcoolémie et de stupéfiants sont négatifs.
Les parents de la victime, présents sur les lieux au moment du drame, sortent indemnes de l’accident, tout comme leur autre enfant âgé d’un an. Les circonstances exactes de la collision restent à éclaircir : vitesse excessive, angle mort ou défaillance technique ? Les premiers éléments recueillis par les gendarmes orientent l’enquête vers une reconstitution minutieuse du scénario.
Émoi dans le quartier : « On entendait les cris de la maman », raconte une voisine
Les riverains, encore sous le choc, décrivent une scène « insupportable » ayant entraîné une mobilisation immédiate des secours. Un témoin évoque des cris déchirants et une course contre la montre pour tenter de sauver l’enfant, tandis que les gendarmes sécurisent la zone afin de préserver les indices.
Sur place, une marque de soutien se dessine progressivement : des fleurs et des messages d’hommage sont déposés près du lieu de l’accident. Les habitants expriment leur incompréhension face à ce drame survenu dans un secteur qu’ils jugent « calme et familial », selon les mots d’un commerçant interrogé.
Homicide involontaire : ce que l’enquête a déjà établi (et les zones d’ombre)
L’enquête confirme d’emblée un élément clé : le conducteur, non placé en état d’ébriété, n’a aucun antécédent judiciaire connu. Les experts étudient désormais les données techniques du véhicule pour déterminer si un défaut mécanique ou une vitesse excessive ont joué un rôle. La procureure Sophie Lacote souligne que « plusieurs paramètres restent à analyser », sans préciser lesquels.
Les premiers constats des gendarmes écartent une sortie de route volontaire, mais n’excluent pas une erreur de trajectoire liée à un angle mort. Aucun témoin n’a pour l’instant rapporté de comportement dangereux du conducteur avant l’impact. L’absence de système de freinage d’urgence sur le modèle du véhicule pourrait cependant devenir un élément central du dossier.
*La suite de l’article sur la page suivante*