One-Punch Man fait enfin son grand retour ! Six ans après une saison 2 controversée, la série d’action japonaise débarque avec une saison 3 présentée comme un reboot explosif. Porté par le doublage charismatique d’Orelsan dans le rôle de Saitama, ce comeback s’annonce sous le signe de la rédemption : les producteurs assurent avoir « tout repris depuis la saison 2 » pour répondre aux attentes des fans. Entre défis techniques, retour aux sources du manga et rôle clé du rappeur français, l’univers du super-héros le plus puissant et… le plus désabusé de l’animation s’apprête à enflammer les écrans.
Un retour sous haute tension : les secrets des six années d’attente
La saison 3 de One-Punch Man débarque après un hiatus de six ans, un délai exceptionnel alimenté par les controverses de la saison 2. En 2019, le passage de Madhouse à J.C. Staff avait provoqué une vague de critiques sur la baisse de qualité d’animation, poussant les producteurs à revoir intégralement leur approche. Les fans, attachés au style visuel audacieux et au rythme trépidant de la première saison (notée 4,3⁄5), avaient vivement exprimé leur déception sur les réseaux sociaux, transformant ce retard en défi créatif.
Entre-temps, la production a mené une mutation profonde : retour à des équipes chevronnées, adoption de technologies innovantes et réécriture partielle des scripts. « On a dû tout reprendre depuis la saison 2 », confie un membre de l’équipe, évoquant la pression pour ressusciter l’esprit parodique et spectaculaire qui avait fait le succès originel. Un pari risqué, alors que les attentes atteignent un niveau inédit, tant sur le plan graphique que narratif.
Orelsan, la voix française de Saitama : bien plus qu’un simple doublage
Depuis 2019, Orelsan prête sa voix à Saitama, le super-héros iconique de One-Punch Man, marquant une collaboration inédite entre l’animation japonaise et la scène musicale française. Le rappeur, déjà célèbre pour son featuring sur le générique de la saison 2, s’investit pleinement dans le projet : « Son timbre nonchalant colle parfaitement au désenchantement du personnage », explique un membre de l’équipe de doublage. Un choix audacieux qui a contribué à élargir l’audience francophone de la série.
Au-delà du micro, l’artiste normand joue un rôle clé dans la promotion de la saison 3. Son statut de star pop et son affinité avec l’univers geek en font un ambassadeur idéal. « Orelsan n’est pas juste une voix, il incarne l’ADN décalé de la série », confie un producteur. Une symbiose renforcée par des rumeurs insistantes : et si le rappeur finissait par incarner physiquement Saitama dans l’adaptation live-action évoquée par Justin Lin ? Pour l’heure, son empreinte vocale reste l’une des marques de fabrique de cette nouvelle saison.
Reboot technique et artistique : le grand retour aux fondamentaux
La saison 2, accusée d’avoir trahi l’esthétique originale, a servi de catalyseur pour la production. Les critiques sur l’animation de J.C. Staff – jugée moins dynamique que celle de Madhouse – ont conduit à un changement radical de stratégie. Des vétérans de la première saison réintègrent le projet, tandis que des nouveaux outils technologiques (CGI, motion capture) sont déployés pour les combats contre Garoh, l’antagoniste principal.
« On a repris chaque storyboard en concertation avec l’auteur du manga », révèle un animateur. L’objectif ? Retrouver le contraste visuel entre l’absurdité comique et les scènes épiques qui caractérisait la saison 1. Même les effets sonores, décriés en 2019, sont retravaillés pour amplifier l’impact des coups de poing légendaires de Saitama. Un défi de taille, alors que les épisodes doivent maintenir une cadence infernale sans sacrifier la fluidité.
