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Près de Lyon, mort d’un bébé de 18 mois : le chauffard ivre libéré malgré un taux d’alcool à 1,6g/l… La réaction du parquet va vous surprendre

Julie K.
6 Min de lecture

Près de Lyon, un drame stupéfiant secoue la région : un bébé de 18 mois perd la vie dans un accident impliquant un conducteur ivre, le 8 mars 2025 à Mionnay (Ain). Alors que le chauffard, taux d’alcool à 1,6g/l, est libéré sous contrôle judiciaire, le parquet fait immédiatement appel. La polémique enfle, nourrie par l’indignation des proches des victimes et des mobilisations citoyennes, tandis que la cour d’appel de Lyon doit trancher ce cas judiciaire explosif.

Le drame de Mionnay : chronique d’une collision mortelle

Le 8 mars 2025, un violent choc ébranle la route départementale 1083 à Mionnay (Ain), près de Lyon. Un véhicule, conduit par un homme de 24 ans, percute une autre voiture transportant une famille. À bord, un bébé de 18 mois décède sur le coup, tandis que deux femmes sont évacuées en urgence absolue vers l’hôpital. Le conducteur prend immédiatement la fuite à pied, avant d’être interpellé par les gendarmes.

Les analyses révèlent un taux d’alcoolémie de 1,6 gramme par litre de sang chez le suspect, largement au-dessus du seuil légal. Mis en examen pour homicide involontaire, délit de fuite et conduite en état d’ivresse, il est placé en garde à vue. L’enquête confirme qu’il circulait sans permis au moment des faits, ajoutant une gravité supplémentaire au dossier.

Un suspect ivre et mis en examen : les révélations choc

Le conducteur de 24 ans, déjà connu pour avoir circulé sans permis, affiche un taux d’alcoolémie record de 1,6 g/l lors du dépistage, soit trois fois la limite autorisée. Mis en examen pour homicide involontaire, délit de fuite et conduite sous emprise alcoolique, il est placé en détention provisoire le 10 mars 2025. Pourtant, le juge décide de le libérer sous contrôle judiciaire deux jours plus tard, malgré la gravité des faits.

Cette décision, justifiée par l’absence de « risque de récidive » selon la défense, provoque l’incompréhension. Le parquet souligne pourtant les antécédents judiciaires du jeune homme et son refus de se soumettre à un éthylotest après l’accident. Les obligations du contrôle judiciaire incluent l’interdiction de conduire et de consommer de l’alcool, mais les proches des victimes dénoncent une « justice laxiste ».

La colère du parquet : l’appel immédiat contre la remise en liberté

Le parquet de Lyon réagit dans la foulée de la libération du suspect, le 17 mars 2025, en annonçant un appel en urgence. Les procureurs invoquent la dangerosité du conducteur, soulignant son taux d’alcoolémie extrême, sa fuite après l’accident et son absence de permis. « Cette décision ignore le caractère insoutenable des faits », assène une source proche du dossier.

Les avocats des parties civiles, joint par Le Progrès, dénoncent une « incompréhensible légèreté ». La famille du nourrisson, par leur intermédiaire, exige « justice et vérité ». Dans la région, des appels à un rassemblement devant le tribunal de Lyon circulent, tandis que l’affaire prend une ampleur médiatique nationale.