
Image d’illustration © Buzzday
Face Aux Juges : Les Justifications Qui Ne Passent Pas
Les tribunaux, elle y arrive donc malgré ses aveux. Le tribunal administratif de Paris, avril dernier. La quinquagénaire se retrouve face aux juges pour expliquer l’inexplicable. Comment justifier des années de fraude au RSA quand on possède un patrimoine immobilier de près de 50 000 euros annuels ?
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L’audience commence. La prévenue tente le tout pour le tout. Elle sort alors sa carte maîtresse : l’ex-mari. Selon ses dires, une partie importante des revenus qu’elle tirait de ses trois appartements servait à rembourser son ancien époux. Une explication qui pourrait, en théorie, diminuer ses revenus réels et justifier sa situation précaire.
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Les magistrats écoutent. Ils prennent note. Mais rapidement, la question cruciale tombe : « Avez-vous des preuves de ces remboursements ? » C’est là que tout s’effondre pour la fraudeuse. Aucun document, aucun reçu, aucune trace bancaire. Rien qui puisse étayer cette version des faits.
Le silence se fait lourd dans la salle d’audience. Les juges échangent des regards. Comment croire une femme qui a déjà menti pendant des mois aux autorités ? L’absence totale de preuves achève de ruiner sa défense. Son histoire d’ex-mari paraît alors bien commode face à l’ampleur de la dissimulation.
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Les magistrats n’ont plus besoin d’entendre davantage. Le dossier est assez clair, les faits établis, la mauvaise foi évidente.