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RJ LaMendola attaqué par un lion de mer « démoniaque » : son calvaire révélé… les experts pointent une cause effrayante

Julie K.
7 Min de lecture

Oxnard, Californie – Un surfeur expérimenté se retrouve aux urgences après une attaque rare et violente d’un lion de mer au comportement qualifié de « démoniaque », vendredi 21 mars. Alors que RJ LaMendola partage son calvaire sur les réseaux sociaux, les experts révèlent un lien troublant entre cette agression et la prolifération d’algues toxiques, amplifiée par le réchauffement climatique.

Un face-à-face traumatisant avec les mâchoires de l’océan

Oxnard (Californie) – Ce devait être une session de surf ordinaire pour RJ LaMendola, ce vendredi 21 mars. Pourtant, en quelques secondes, le quadragénaire expérimenté se retrouve en lutte pour sa survie face à un lion de mer de 300 kilos. L’animal « sauvage, presque démoniaque », selon les mots de la victime, le charge à quatre reprises, tentant de le déséquilibrer violemment. Alors que le surfeur tente de regagner la plage à la rame, le mammifère marin enfonce ses dents dans sa fesse gauche, arrachant un morceau de chair.

Sur sa page Facebook, RJ LaMendola publie une photo poignante de son passage aux urgences, accompagnée d’un témoignage à couper le souffle : « Il m’a traqué, nageant à côté de moi. À chaque charge, je tordais mon corps pour protéger mes bras et mon visage avec la planche », écrit-il. Le surfeur précise avoir cru à un requin lors des premières secondes, avant de réaliser avec stupeur la nature réelle de son agresseur.

Un empoisonnement aux conséquences effrayantes

Los Angeles – Les biologistes du Marine Mammal Care Center lèvent le voile sur le comportement inhabituel de l’animal. Le lion de mer souffrirait d’un empoisonnement à l’acide domoïque, une neurotoxine produite par des algues rouges. Ingestées par les anchois et sardines – proies habituelles des mammifères marins –, ces microalgues provoqueraient désorientation, convulsions et agressivité extrême. « Ils perdent toute peur instinctive des humains », explique un vétérinaire du centre de soins de San Pedro, où 140 spécimens intoxiqués ont été pris en charge depuis janvier.

Le taux de survie ne dépasse pas 65% pour les lions de mer traités rapidement. Un chiffre qui chute à moins de 30% pour les dauphins, dont cinquante ont déjà été retrouvés échoués sur les côtes californiennes en 2025. La cause ? Les eaux du Pacifique, réchauffées de +2°C en moyenne depuis cinq ans, offrent un terrain idéal à la prolifération des algues toxiques. Une menace invisible qui transforme progressivement l’océan en « cocktail chimique », selon les experts.

Des plages sous haute surveillance

Ventura County – Les autorités du Channel Islands Marine & Wildlife Institute lancent un avertissement sans précédent aux usagers de la côte californienne : « Ne nourrissez pas, n’approchez pas les lions de mer, même blessés ». Des affiches bilingues (anglais/espagnol) sont déployées sur 75 plages, tandis que des patrouilles renforcées surveillent les zones à risque. Objectif ? Éviter de nouvelles attaques tout en protégeant les animaux malades.

Le Marine Mammal Care Center de San Pedro fonctionne en état d’urgence depuis février. « Nous recevons jusqu’à dix appels par jour pour des mammifères marins en détresse », alerte un vétérinaire sur place. Les équipes pratiquent des lavages gastriques et administrent des anticonvulsivants, mais le pronostic reste sombre : 35% des animaux sauvés présentent des lésions cérébrales irréversibles. Un défi logistique et éthique pour les spécialistes.

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