Ryan Gosling, star oscarisée de Barbie et La La Land, lève le voile sur ses débuts humiliants dans le Mickey Mouse Club aux côtés de Britney Spears et Justin Timberlake. À 12 ans, l’acteur canadien accumulait les maladresses dans l’émission culte Disney, au point que « ils ont regretté de m’avoir engagé », confie-t-il avec ironie. Pourtant, celui qui surclasse aujourd’hui ses anciens camarades revient sur ce rejet transformé en moteur, bien loin des projecteurs de Hollywood.
L’ascension fulgurante de Ryan Gosling : du « Mickey Mouse Club » aux Oscars
Ryan Gosling, 44 ans, incarne en 2025 le cascadeur charismatique de The Fall Guy et le Ken ultradevoué de Barbie, confirmant son statut de star internationale. Une ironie du destin pour celui qui démarrait timidement sa carrière il y a 32 ans dans The Mickey Mouse Club, aux côtés de Britney Spears et Justin Timberlake. Alors que ses films cumulent des milliards de dollars au box-office, ses débuts télévisuels à 12 ans ressemblent à un mauvais souvenir : « Je ne savais ni chanter ni danser », avoue-t-il aujourd’hui.
L’acteur canadien, nominé deux fois aux Oscars pour La La Land et Half Nelson, a construit une filmographie audacieuse allant du drame urbain (Drive) à la science-fiction (Blade Runner 2049). Collaborateur régulier de réalisateurs visionnaires comme Nicolas Winding Refn ou Damien Chazelle, il contraste avec son passé Disney où les producteurs « arrêtaient de [le] faire intervenir ». Un parcours qui interroge : comment ce « maladroit » des années 90 est-il devenu l’un des acteurs les mieux payés d’Hollywood ?
Les coulisses de « The Mickey Mouse Club » : l’émission qui a lancé Britney, Justin… et un Gosling maladroit
The Mickey Mouse Club, émission culte des années 90 sur Disney Channel, servait de tremplin à de futures légendes : Britney Spears y perfectionnait ses chorégraphies, Justin Timberlake affûtait son charisme, et Christina Aguilera testait ses octaves. Dans ce vivier de talents, un adolescent de 12 ans détonne : Ryan Gosling, engagé malgré son « manque de douceur » en chant et danse. « J’ai auditionné parce que toutes les filles de ma classe le faisaient », raconte-t-il, soulignant son côté outsider dans ce show ultra-compétitif.
Si Spears et Timberlake deviennent des icônes de la pop, Gosling accumule les bourdes face aux caméras. Les producteurs, dépassés par son manque de technicité, « arrêtent de [le] faire intervenir », selon ses propres mots. Une anecdote croustillante qui contraste avec sa future carrière : après l’émission, il décroche un rôle dans Hercule contre Arès, jouant le héros grec adolescent, avant de percer au cinéma en 2000 face à Denzel Washington dans Le Plus beau des combats. Ironie de l’histoire : ceux qui « regrettaient » de l’avoir choisi ont involontairement lancé une star… d’un autre genre.
« Ils ont regretté de m’avoir engagé » : la confidence cash de Ryan Gosling sur son échec initial
Ryan Gosling ne mâche pas ses mots lorsqu’il évoque ses premiers pas chaotiques chez Disney. « Je ne sais pas comment c’est arrivé. Ils ont regretté très rapidement de m’avoir engagé », lance-t-il sur le plateau de David Letterman, des années après l’avoir quitté. Une franchise assumée : l’acteur reconnaît avoir « auditionné pour être danseur » par simple effet de groupe, alors qu’il « ne savait pas danser ni chanter ». Disney aurait même « arrêté de [le] faire intervenir » face à son manque de polyvalence, selon ses propres dires.
Cette autodérision, devenue sa marque de fabrique, cache mal une vérité crue : Gosling était le maillon faible du Mickey Mouse Club. « Ils m’ont engagé, puis réalisé que je n’avais aucun talent », résume-t-il, sans amertume. Pourtant, ces humiliations télévisuelles ont servi de catalyseur à sa carrière. Une ironie soulignée par les fans : celui que Disney voulait évincer dépasse aujourd’hui en notoriété les anciennes têtes d’affiche du show, à l’image de Britney Spears. « Mes échecs m’ont appris à me réinventer », philosophe l’intéressé.