
Un Cauchemar Judiciaire : Quand L’Erreur Administrative Devient Prison
Le 10 juillet 2025, Sutkija Dautaj pousse la porte du commissariat pour signaler une anomalie troublante. Sa photo figure sur la liste des criminels les plus recherchés de Belgique. À 28 ans, cet Anversois pensait régler rapidement ce malentendu. Il se retrouve menotté.
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« J’ai d’abord cru qu’ils se moquaient de moi », confie-t-il au média flamand Nieuwsblad. Les policiers ne plaisantent pas. Direction la prison, sans possibilité d’explication. Son visage est associé à celui de Jeton Begesi, fugitif condamné pour proxénétisme sur mineures.
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L’absurdité de la situation frappe d’autant plus que Dautaj connaît parfaitement l’identité du véritable criminel. Il est l’ex-compagnon de sa sœur. Un lien familial indirect qui va le plonger dans un cauchemar administratif aux conséquences dramatiques.
Les menottes se referment. Les portes de la cellule claquent. Pour un innocent qui voulait simplement corriger une erreur, c’est le début de sept jours d’enfer. Sa photo reste affichée parmi les fugitifs les plus dangereux du pays, visible par des millions de Belges.
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Cette méprise n’est pas le fruit du hasard. Elle trouve ses racines dans une usurpation d’identité remontant à plusieurs années, lorsque Begesi avait utilisé le nom de Dautaj pour tromper les autorités.