L’Usurpation D’Identité À L’Origine Du Drame
Cette usurpation remonte à 2015. Jeton Begesi vient d’être arrêté pour proxénétisme sur mineures. Sans papiers d’identité, le criminel joue sa dernière carte. Il donne aux policiers le nom de son beau-frère : Sutkija Dautaj. Une imposture qui va déclencher une cascade d’erreurs administratives.
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Condamné à quarante mois de prison, Begesi prend la fuite. Son nom intègre la liste des fugitifs les plus recherchés. Mais c’est le visage de Dautaj qui s’affiche partout. Un détail crucial échappe aux autorités : l’identité usurpée appartient à un innocent.
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Les conséquences ne tardent pas. Dautaj est interpellé une première fois. Les policiers croient tenir leur homme. Vérifications faites, ils le relâchent. L’erreur persiste dans les fichiers. Une deuxième arrestation suit le même schéma. Cette fois, les forces de l’ordre prennent une photo d’identité judiciaire.
Le cliché fatal. Cette image devient LA référence visuelle du fugitif dans les bases de données policières. Elle remplace définitivement le véritable visage de Begesi sur tous les avis de recherche. L’innocent devient officiellement le criminel aux yeux du système.
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Dautaj ignore que sa photo circule désormais dans tout le pays. Jusqu’à ce jour de juillet 2025 où il découvre son portrait parmi les criminels les plus dangereux. Sa démarche au commissariat pour corriger l’erreur va paradoxalement le conduire en prison.
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