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Suicide dans un supermarché : la scène filmée par les caméras hante les employés, Il s’était égorgé avec…

Julie K.
6 Min de lecture

Un drame glaçant secoue un supermarché du Doubs. Ce mercredi 19 mars 2025, un client d’une quarantaine d’années met fin à ses jours en s’égorgeant avec un couteau dans les rayons d’un magasin Bi1 à Villers-le-Lac. La scène, captée par les caméras de surveillance, entraîne la fermeture immédiate de l’établissement et la mise en place d’un soutien psychologique pour les employés. La maire de la commune, Dominique Mollier, alerte sur l’impact traumatique pour le personnel présent ce matin-là.

Une matinée bouleversante à Villers-le-Lac

Ce mercredi 19 mars 2025 à 9h25, les secours interviennent au supermarché Bi1 de Villers-le-Lac (Doubs) après l’alerte donnée pour un homme d’une quarantaine d’années retrouvé sans vie. Les images des caméras confirment un suicide par égorgement au milieu des rayons, sans témoin direct. Le magasin ferme immédiatement, un avis collé en vitrine annonçant sa réouverture le lendemain matin.

« Ma collègue est sortie de réunion, elle est tombée sur le gars allongé… Il s’était égorgé avec un couteau », raconte un employé sous le choc. La direction active sans délai une cellule psychologique pour ses 25 salariés, certains présents lors de la découverte du corps.

Les images qui ont tout confirmé

Les caméras de surveillance du magasin ont enregistré l’intégralité de la scène. L’analyse des vidéos par les autorités écarte toute hypothèse criminelle et valide le caractère volontaire du geste. Aucun témoin n’a assisté en direct au drame, l’homme ayant choisi un moment de faible affluence pour passer à l’acte.

Pendant que les forces de l’ordre examinent les enregistrements, un avis manuscrit est apposé sur la porte vitrée : « Fermeture exceptionnelle aujourd’hui. Réouverture demain matin à 8h30 ». Aucun détail sur l’incident n’y figure, mais les clients réguliers du Bi1 comprennent rapidement la gravité de la situation.

« Psychologiquement, ils vont être marqués »

Dominique Mollier, maire de Villers-le-Lac, ne cache pas son inquiétude pour les 25 salariés du Bi1. « Psychologiquement, ils vont être marqués, c’est sûr », insiste-t-elle, évoquant le choc des employés ayant découvert le corps. La cellule d’écoute mise en place dès midi accueille déjà plusieurs personnes, dont celle qui a alerté les secours.

Un membre du personnel, sous couvert d’anonymat, décrit l’après-coup : « Les images des caméras tournent en boucle dans nos têtes. » Le récit de la collègue tombée nez à nez avec la scène circule parmi les équipes, ravivant l’angoisse. Les psychologues présents sur place travaillent à prévenir les traumatismes durables liés à cette exposition violente.

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