web statistic

Suicide du prêtre ayant baptisé Émile : sa sœur lâche une révélation glaçante sur la famille

Julie K.
7 Min de lecture

Suicide du prêtre ayant baptisé Émile : sa sœur lâche une révélation glaçante sur la famille

Le suicide du père Claude Gilliot, prêtre ayant baptisé le petit Émile, ébranle l’enquête. Sa sœur dévoile pour la première fois les raisons de son geste dans Paris Match, pointant du doigt une lettre d’adieu accusatrice envers la famille de l’enfant. Alors que les grands-parents ont été placés en garde à vue et qu’une hypothèse glaçante sur le stockage du corps refait surface, les révélations du religieux relancent les interrogations sur ce drame aux multiples zones d’ombre.

La révélation posthume qui secoue l’enquête sur Émile

Le père Claude Gilliot, prêtre ayant baptisé le petit Émile, s’est donné la mort le 15 mars 2025 à l’âge de 85 ans. L’archevêché d’Aix-en-Provence confirme la disparition de ce religieux retraité, ancien professeur d’islamologie et membre de l’Ordre des Frères prêcheurs. Paris Match révèle en exclusivité le témoignage bouleversant de sa sœur, qui lie son suicide aux tensions autour de l’affaire du garçonnet disparu en juillet 2023.

Une lettre d’adieu retrouvée après son décès accuse directement la famille d’Émile : « J’en veux énormément à la famille du petit Émile, parce que je pense que tout est parti d’eux », écrit-il. Le prêtre évoque une rupture brutale avec les proches de l’enfant après avoir transmis une photo du garçon à la presse, ce qui lui aurait valu d’être écarté de ses fonctions par le recteur de la chapelle. « Ça le rongeait », confie sa sœur, soulignant l’impact de cette sanction sur son équilibre mental.

« J’en veux énormément à la famille » : les mots explosifs du prêtre

Dans sa lettre d’adieu, Claude Gilliot livre une charge violente contre les proches d’Émile : « J’en veux énormément à la famille du petit Émile, parce que je pense que tout est parti d’eux ». Le religieux justifie son courroux par la rupture brutale de leurs relations après qu’il a transmis à la presse une photo du garçon avec ses parents. Un acte ayant entraîné son éviction par le recteur de la chapelle, qui lui retire toute fonction ministérielle en 2023.

« Plus le droit de dire la messe, surtout pas dans son village », précise sa sœur à Paris Match. Cette sanction, vécue comme une humiliation publique, aurait précipité son isolement. Le prêtre retraité évoque dans son texte une « injustice », se disant « puni pour avoir cherché la vérité ». Des accusations récurrentes depuis le début de l’enquête, mais qui prennent un relief tragique après son suicide.

« Ça le rongeait » : le calvaire intime dévoilé par sa sœur

La sœur du père Gilliot décrit un homme brisé par l’exclusion après la perte de son ministère. « Ne plus célébrer la messe, surtout dans son village, c’était une partie de lui qui mourait », confie-t-elle à Paris Match. Elle révèle que son frère vivait reclus, hanté par l’idée d’avoir été « trahi par ceux qu’il voulait aider », en référence à la famille d’Émile.

« Il accusait la famille depuis des mois, mais personne ne l’écoutait », insiste-t-elle. Le prêtre aurait développé une obsession pour l’enquête après son éviction en 2023, multipliant les allégations sans preuve sur une complicité familiale. « Il n’a jamais digéré d’être traité comme un menteur », ajoute sa sœur, soulignant que l’absence de résolution du dossier l’a empêché de trouver la paix jusqu’à sa mort.

*La suite de l’article sur la page suivante*