Suicide du prêtre d’Émile : après le clash avec les grands-parents, sa sœur lâche J’en veux énormément à…
Le drame du père Claude Gilliot, 85 ans, qui a baptisé le petit Émile Soleil, secoue à nouveau l’affaire de sa disparition. Le religieux s’est donné la mort le 15 mars par absorption massive de médicaments, laissant une lettre d’adieu bouleversante où il exprime son amour pour sa famille. Sa sœur Claudine Vandenbroucke accuse directement « la famille du petit Émile » d’être responsable de son suicide, évoquant un conflit violent lié à des photos transmises aux médias. Alors que les grands-parents de l’enfant sont en garde à vue pour homicide volontaire, une nouvelle bataille oppose parents et proches sur le lieu d’inhumation du garçonnet.
La disparition d’Émile et le drame du père Claude Gilliot
Le père Claude Gilliot, 85 ans, prêtre ayant baptisé Émile Soleil, met fin à ses jours le 15 mars 2025 par absorption massive de médicaments. Originaire de Guemps (Pas-de-Calais), l’homme d’Église laisse une lettre d’adieu déchirante où il déclare : « Prévenir ma sœur. Dire que je l’aime […] L’amour seul compte ». Son suicide intervient la veille de l’interpellation des grands-parents de l’enfant pour homicide volontaire et recel de cadavre.
La disparition du petit Émile, en juillet 2023, reste un mystère. Âgé de 2 ans et demi, l’enfant s’évapore du hameau familial du Haut-Vernet, propriété de ses grands-parents. Huit mois de recherches infructueuses aboutissent à une enquête criminelle, tandis que les parents pointent la responsabilité des aïeux. Une guerre familiale éclate jusqu’à la mort du religieux, précipitée selon sa sœur par un conflit violent lié à des photos du couple parental divulguées dans la presse.
Les accusations explosives de Claudine Vandenbroucke
« J’en veux énormément à la famille du petit Émile » : la sœur du père Gilliot, Claudine Vandenbroucke, accuse sans détour les proches de l’enfant dans les colonnes de Paris Match. Elle lie directement le suicide de son frère au conflit judiciaire et moral l’opposant aux grands-parents, après la diffusion de photos controversées. « Il a demandé un rendez-vous avec l’évêque, qui n’a jamais donné suite », révèle-t-elle, évoquant un conseil de l’ordre ecclésiastique ayant précipité sa chute.
La famille du prêtre dénonce un boycott organisé après la publication des clichés montrant « les parents rayonnants » d’Émile. « Ce qui le minait, c’était de ne plus pouvoir dire la messe dans son village », insiste Claudine Vandenbroucke. Le religieux, évincé de sa paroisse, aurait sombré dans un désespoir insomnieux, selon ses proches : « Il ne dormait plus, ça le rongeait ».
L’origine du conflit : les photos controversées partagées aux médias
Le père Gilliot déclenche la colère de la famille d’Émile en transmettant à la presse des photos privées du couple parental, prises lors du baptême. « J’ai cru bon de fournir une image où ils sont rayonnants », justifie-t-il dans son ultime interview à Paris Match, souhaitant contrer une photo ancienne associée à « un groupe d’extrême droite ». Un geste perçu comme une trahison par les proches du petit disparu.
La famille réplique par un boycott total : plus personne ne fréquente la chapelle où officie le prêtre. « Ils ont tout fait pour l’évincer », explique Claudine Vandenbroucke. Conséquence directe : le diocèse retire au religieux octogénaire son ministère paroissial, le laissant sans affectation. « Ce qui le minait, c’était d’être passé devant le conseil de l’ordre », précise sa sœur, évoquant une procédure ecclésiastique ayant accentué son isolement professionnel et affectif.
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