Suicide du prêtre Gilliot 10 jours avant les gardes à vue : Sa sœur lâche un lourd secret sur la famille d’Émile « Tout est parti d’eux… »
L’affaire Émile rebondit avec le suicide troublant du père Claude Gilliot, survenu le 15 mars par absorption massive de médicaments, dix jours avant les interpellations de quatre membres de la famille. Claudine Vandenbroucke, sœur du prêtre confesseur du grand-père, accuse aujourd’hui : « Tout est parti d’eux », pointant des tensions explosives liées à la mort du garçonnet et à une photo divulguée aux médias. Alors que le procureur refuse tout lien officiel, les zones d’ombre persistent.
Les événements clés et la chronologie troublante
Claude Gilliot, prêtre octogénaire ayant baptisé Émile, met fin à ses jours le 15 mars par « absorption massive de médicaments », selon les conclusions policières. Un timing qui interpelle : son suicide survient dix jours exactement avant la garde à vue de Philippe et Anne Vedovini, grands-parents maternels de l’enfant, ainsi que de son oncle et sa tante. Une coïncidence troublante, alors que les ossements du garçon avaient été découverts un an plus tôt dans le Haut-Vernet.
Les quatre membres de la famille sont placés en détention le 25 mars pour « homicide volontaire » et « recel de cadavre » – des accusations abandonnées faute de preuves. Pourtant, le parquet maintient la piste familiale, confirmant qu’elle « n’est pas encore fermée ». Une enquête sous haute tension, où chaque événement s’enchaîne avec une précision glaçante.
Les révélations explosives de la sœur du prêtre
Claudine Vandenbroucke brise le silence dans les colonnes de Paris Match, accusant frontalement la famille : « Je pense que tout est parti d’eux ». La sœur du défunt prêtre évoque une dispute explosive liée à la diffusion d’une photo confidentielle de Marie et Colomban Soleil, les parents d’Émile, fournie aux médias par Claude Gilliot. Un acte qui aurait provoqué « la colère de Philippe Vedovini », selon le magazine Marianne.
La pression familiale aurait conduit au retrait du droit d’officier du prêtre, selon des sources proches du dossier. « Appels téléphoniques, insultes, remise en cause de sa foi… » : Claudine Vandenbroucke décrit un harcèlement systématique ayant précipité la descente aux enfers de son frère. Une fuite de la photo aux conséquences insoupçonnées, qui résonne comme un élément clé de l’enquête.
L’onde de choc des gardes à vue et leurs implications
Les quatre interpellations du 25 mars – grand-père, grand-mère, oncle et tante – plongent l’enquête dans une nouvelle dimension. Malgré l’abandon des poursuites pour « homicide volontaire » et « recel de cadavre », le procureur Jean-Luc Blachon maintient la piste familiale, soulignant qu’elle « n’est pas encore fermée ». Un flou juridique qui alimente les spéculations, alors qu’aucune charge n’est retenue contre les proches.
Au cœur du tumulte : Philippe Vedovini, grand-père maternel d’Émile et penitent du prêtre Gilliot. Leurs échanges confidentiels, couverts par le secret de la confession, prennent une résonance particulière après le suicide. Les tensions post-mortem de l’enfant – dont la violente altercation liée à la photo divulguée – éclairent d’un jour nouveau les rapports explosifs entre le clan Vedovini et l’homme d’Église.