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Supermarché du Doubs : les images glaçantes des caméras révèlent l’ultime geste d’un client… Il s’est égorgé avec…

Julie K.
7 Min de lecture

Villers-le-Lac (Doubs) – Un drame insoutenable se déroule ce mercredi 19 mars 2025 dans le supermarché Bi1 de cette commune frontalière. Un client d’une quarantaine d’années met fin à ses jours dans les rayons du magasin, s’égorgeant avec un couteau sous le choc des employés. « Il était allongé là… », confie un salarié sous le coup de l’émotion. Les images de vidéosurveillance, analysées par les autorités, attestent d’un suicide tandis que la maire Dominique Mollier alerte sur « l’impact psychologique » pour les 25 employés, immédiatement pris en charge. Le commerce rouvre dès le lendemain malgré l’onde de choc qui traverse la région.

Le drame en plein jour : reconstitution des faits et réactions immédiates

9h25, mercredi 19 mars 2025. Alors que le supermarché Bi1 de Villers-le-Lac (Doubs) ouvre ses portes, un client non identifié entre dans l’établissement. Quelques minutes plus tard, une employée découvre son corps inanimé dans un rayon, « allongé là, avec une plaie béante au cou », selon le témoignage d’un collègue recueilli par nos soins. Les portes se verrouillent instantanément, des clients sont évacués sous le choc, tandis qu’un mot manuscrit annonce sur la vitre : « Fermeture exceptionnelle. Réouverture jeudi 20 mars à 8h30 ».

La rapidité de l’intervention des secours ne permet pas de sauver l’homme, déclaré mort sur place. La maire Dominique Mollier, présente dès 10h, souligne « l’urgence d’un soutien psychologique » pour les salariés. Une cellule d’écoute est activée dans l’heure pour les 25 employés, tandis que les forces de l’ordre bouclent le périmètre. L’enseigne reste close jusqu’au lendemain matin, laissant les habitants de cette commune frontalière avec la Suisse sous le choc.

Les images de vidéosurveillance : ce que montrent réellement les enregistrements

Le système de vidéosurveillance HD du magasin, obligatoire dans les enseignes de cette taille, a capté l’intégralité de la scène. Les enregistrements, consultés par la gendarmerie, montrent l’homme de 40 ans se diriger vers le rayon ustensiles de cuisine avant de commettre son geste. « Les images ne laissent aucun doute : il s’agit d’un suicide », précise une source policière. Un employé, sous anonymat, ajoute : « On voit distinctement qu’il s’est égorgé avec un couteau. Personne n’a rien pu faire. »

L’absence de lutte ou d’hésitation dans les séquences accrédite la thèse d’un passage à l’acte prémédité. Pourtant, une question taraude les enquêteurs : le couteau était-il apporté par la victime ou pris sur place ? Aucun objet tranchant n’ayant été retrouvé sur le corps, l’hypothèse d’un instrument issu du rayon cuisine reste plausible. Les autorités vérifient si l’homme avait déjà fréquenté le magasin les jours précédents.

La réponse des autorités : entre soutien psychologique et questions en suspens

Dominique Mollier, maire de Villers-le-Lac, intervient personnellement dès 10h sur les lieux. « La priorité absolue, c’est le soutien aux salariés. Psychologiquement, ils vont être marqués », insiste-t-elle, validant la mise en place d’une cellule psychologique pour les 25 employés. Des psychologues du travail et des pompiers formés aux situations critiques prennent en charge les témoins directs, dont la collègue ayant découvert le corps.

Mais une énigme persiste : l’origine du couteau. Les forces de l’ordre hésitent entre un objet apporté par la victime ou prélevé dans le rayon. « Aucune lame n’a été retrouvée sur lui », précise un gendarme, laissant planer l’hypothèse d’un instrument laissé sur place. L’enquête examine aussi les mouvements du client dans les jours précédents, tandis que la procédure judiciaire suit son cours.

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