Taxi 5, le cinquième volet de la saga culte réalisé par Franck Gastambide, disparaît définitivement de Netflix ce dimanche 6 avril. Avec 3,6 millions d’entrées en salles en 2018, ce pari audacieux pour relancer la franchise mélange courses-poursuites déjantées et nouveau casting, sous l’œil bienveillant de Luc Besson. Le créateur de la saga salue un « digne héritier », malgré les notes mitigées du public (2/5). Une dernière chance de découvrir ce revival avant son retrait !
L’ultime compte à rebours pour (re)découvrir Taxi 5 avant son retrait de Netflix
Le film quitte la plateforme ce dimanche 6 avril, marquant la fin d’une époque pour les fans de la saga. Sorti en 2018, ce cinquième opus a attiré 3,6 millions de spectateurs au cinéma, malgré un accueil public mitigé (2/5). Une course contre la montre s’organise sur les réseaux sociaux, où les internautes partagent en masse leurs moments préférés – cascades rocambolesques ou répliques cultes – avec le hashtag #SauvezTaxi5.
Réalisé par Franck Gastambide, Taxi 5 tente de relancer la franchise onze ans après Taxi 4, en mêlant humour décalé et nouveau duo d’acteurs. Si certains regrettent l’absence de Samy Naceri et Frédéric Diefenthal, d’autres saluent le retour de figures historiques comme Gérard (Bernard Farcy) et Alain (Édouard Montoute). Entre nostalgie et modernité, le film divise, mais son retrait imminent provoque un regain d’intérêt inattendu.
Franck Gastambide, entre réalisation et rôle phare : la relève d’une saga culte
Franck Gastambide endosse un double défi : réaliser Taxi 5 et incarner Sylvain, le policier parisien muté à Marseille. Aux côtés de Malik Benthala, il forme un duo inédit, rompant avec le mythique tandem Samy Naceri/Frédéric Diefenthal. Le film mise sur la relève avec des visages comme Monsieur Poulpe, Redouane Bougheraba ou Jean-Pascal Zadi, tout en gardant des piliers de la saga – Bernard Farcy et Édouard Montoute reprennent leurs rôles cultes de Gérard et Alain.
Ce renouvellement générationnel divise les puristes, mais séduit les nouveaux spectateurs. Gastambide assume un équilibre délicat : hommage aux codes originaux (voitures tuning, humour potache) et modernisation assumée (références à l’ère Uber, humour « YouTube »). Un pari risqué, mais salué par Luc Besson, qui voit en lui « un digne héritier ». Reste que le budget de 20 millions d’euros et les 3,6 millions d’entrées prouvent l’audace d’une relance réussie.
Luc Besson et Taxi 5 : un héritage validé, un public partagé
Le père de la saga, Luc Besson, scénariste et producteur du film, défend bec et ongle cette nouvelle mouture. Il qualifie Franck Gastambide de « digne héritier », saluant sa « modernité sans trahison » de l’esprit originel. Pourtant, le fossé se creffe entre son enthousiasme et les notes sévères du public (2/5 sur Allociné), qui reprochent un humour « trop forced » ou un casting « hétéroclite ».
Avec un budget de 20 millions d’euros et 3,6 millions d’entrées, Taxi 5 reste un succès commercial malgré les polémiques. Besson assume : « Les franchises doivent évoluer. Franck a osé, c’est ça l’héritage Taxi ! ». Un discours qui ne convainc pas les détracteurs, mais légitime une relève appuyée par les chiffres. La question reste ouverte : peut-on moderniser un mythe sans le dénaturer ?
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