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Toulouse : l’archevêque nomme à un poste clé un prêtre condamné pour viol sur mineur, il justifie par « miséricorde »

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Un Parcours Semé D’Embûches Et De Repositionnements

Cette défense de Monseigneur de Kérimel occulte pourtant un parcours post-condamnation pour le moins chaotique. Dominique Spina n’a pas connu une réinsertion discrète dans l’ombre diocésaine, mais une série de repositionnements qui interrogent la gestion de son dossier.

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En 2016, son prédécesseur Robert Le Gall avait pourtant pris une décision radicale. Il avait relevé Dominique Spina de ses fonctions alors que ce dernier avait repris un office de prêtre en charge de l’ensemble paroissial Fronton-Bouloc-Castelnau d’Estrétefonds, près de Toulouse. Cette sanction marquait une rupture nette avec toute responsabilité pastorale active.

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Le prêtre condamné avait donc été cantonné aux archives diocésaines pendant cinq années. Un poste administratif sans contact avec les fidèles, loin des projecteurs et des polémiques. Cette assignation semblait marquer la fin de sa carrière ecclésiastique active, une mise à l’écart définitive après sa sortie de prison.

Mais cette version édulcorée ne reflète pas la réalité complète. Selon Olivier Savignac, président de l’association Parler et Revivre, Dominique Spina avait en réalité occupé les fonctions d’aumônier dans une école primaire près de Toulouse jusqu’en 2019. Une révélation qui prend une dimension glaçante : un prêtre condamné pour viol sur mineur de 16 ans au contact d’enfants de primaire, treize ans après sa condamnation.

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Cette information pulvérise la narrative officielle d’un prêtre maintenu à l’écart des responsabilités sensibles. Elle révèle au contraire une gestion approximative de son dossier, avec des affectations qui défient le simple bon sens. Comment un diocèse peut-il confier la charge spirituelle d’élèves à un homme condamné pour ces faits précis ?

La chronologie dessine un système qui navigue entre sanctions formelles et tolérances de fait. Entre la condamnation de 2006 et la nomination de 2024, Dominique Spina aura exercé des responsabilités auprès de mineurs, été sanctionné, puis promu. Une trajectoire qui révèle l’ambiguïté persistante de l’Église face à ses prêtres condamnés.

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Une Décision Qui Heurte Les Engagements De L'Église Post-Ciase Cette ambiguïté n'a pas échappé aux observateurs de l'Église catholique. La nomination de Dominique Spina « suscite l'incompréhension » selon le média *Tribune chrétienne*, qui souligne un contraste saisissant avec les engagements officiels de l'institution. Cette « récente promotion à la chancellerie, organe central de l'administration canonique du diocèse, surprend par son contraste avec les engagements affichés pa...
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