Un Ressortissant Albanais Défie La Justice Française Avec Une Logique Déconcertante
« Hello everybody ». Faros pénètre dans le box des prévenus du tribunal de Perpignan comme s’il entrait dans un café. Décontracté, le ressortissant albanais salue l’assemblée en anglais, forçant l’intervention d’un interprète déjà exaspéré. L’homme peine à comprendre qu’il doit laisser parler la présidente avant de s’exprimer.
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Son comportement déconcerte d’emblée les magistrats. Faros ne saisit pas pourquoi il se retrouve dans ce box. Pour lui, la logique est pourtant limpide : il avait faim, il a demandé un sandwich, l’employé a dit oui. Point final.
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« Mais, je n’avais pas d’argent et je voulais manger », explique-t-il naturellement quand la présidente lui précise qu’il fallait payer. Sa réponse suivante laisse l’audience sans voix : « Je suis citoyen européen, en France depuis deux mois. Macron doit me nourrir ».
Cette déclaration révèle une méconnaissance totale du système judiciaire français. Dans l’esprit de Faros, ses « droits européens » lui garantissent le gîte et le couvert. Si l’État français ne pourvoit pas à ses besoins, il se sert lui-même. Une logique implacable qui heurte de plein fouet celle de la République.
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La magistrate préfère éluder cette revendication surréaliste et tente de recentrer les débats.
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