
Vol De Sandwich Et Violence : La Reconstitution D’Un Délit Banal Aux Conséquences Graves
Cette tentative de recentrage révèle l’ampleur des faits reprochés. Le 13 juillet, Faros entre dans une supérette de Perpignan avec un objectif simple : se nourrir. Il se dirige vers le rayon frais, s’empare d’un sandwich et d’une boisson, puis marche tranquillement vers la sortie.
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L’intervention de l’employé transforme ce vol à l’étalage ordinaire en cauchemar. Quand ce dernier lui fait remarquer qu’il faut payer, Faros s’emporte violemment. Sa réaction dépasse toute mesure : il soulève la caisse enregistreuse et la fracasse au sol dans un fracas métallique.
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L’employée tente d’intervenir. Erreur fatale. Faros l’écarte brutalement, la serrant si fort par le bras qu’un hématome violacé marque sa peau. Le simple larcin bascule dans l’agression caractérisée.
Cette escalade de violence révèle un homme qui ne tolère aucune contradiction à sa logique personnelle. Un sandwich à deux euros déclenche une destruction matérielle et des violences physiques qui transforment radicalement la nature juridique des faits.
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Mais pour Faros, cette violence reste incompréhensible aux yeux de la justice. Il persiste dans sa version des faits, campé sur ses certitudes européennes face à des magistrats de plus en plus interloqués.