
Un Dialogue Surréaliste Entre Accusé Et Magistrats
Cette incompréhension mutuelle explose au grand jour lors des échanges avec la présidente du tribunal. Faros maintient sa version avec une assurance déconcertante : « J’ai demandé si je pouvais prendre le sandwich dans le frigo, l’employé m’a dit oui ».
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La magistrate tente un rappel à la réalité : « D’accord mais il faut payer ». La réponse de l’Albanais révèle toute l’étendue du malentendu : « Mais, je n’avais pas d’argent et je voulais manger ».
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Face à cette logique imparable, la présidente pose la question qui s’impose : « Et ça vous donne tous les droits ? » C’est là que Faros dévoile le fondement de sa philosophie juridique personnelle : « Je suis citoyen européen, en France depuis deux mois. Macron doit me nourrir ».
La magistrate préfère éluder cette théorie constitutionnelle inédite et tente de recentrer : « Que comptez-vous faire à Perpignan ? » La réponse de Faros plonge l’audience dans une dimension mystique inattendue : « Je vais voir d’abord avec Dieu ».
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Ces échanges révèlent un fossé abyssal entre deux conceptions du droit. D’un côté, la justice française et ses codes rigides. De l’autre, un homme qui a construit sa propre interprétation des obligations étatiques européennes, mêlant citoyenneté, spiritualité et survie élémentaire.
Le procureur résume parfaitement cette situation kafkaïenne qui s’annonce explosive pour la suite des débats.
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