Un Bordelais taille sa haie et tombe sur un cauchemar : À l’état squelettique depuis 2 ans… le terrible secret de sa voisine

Julie K.
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Bordeaux, 25 mars 2025 — Un habitant découvre l’impensable en taillant sa haie : le corps squelettique de sa voisine, morte depuis près de deux ans, gît dans son jardin. Cette retraitée vivant seule, sans famille proche, n’avait pas donné signe de vie depuis 2023, soulevant des questions sur son isolement et les mécanismes de vigilance sociale.

Un jardin tranquille transformé en scène de crime

En ce dimanche ensoleillé du 23 mars 2025, un Bordelais accomplit une corvée routinière : tailler la haie mitoyenne de son domicile. En escaladant le mur pour atteindre les branches, son regard tombe sur un amas d’ossements partiellement cachés sous la végétation. Les pompiers et les gendarmes, alertés en urgence, constatent la présence d’un corps « à l’état squelettique », selon leurs premiers rapports.

L’enquête préliminaire révèle une disparition jamais signalée : la propriétaire des lieux, une retraitée de 78 ans, n’avait plus été vue depuis mi-2023. Aucun proche ni voisin n’avait inquiété les autorités, laissant planer un silence troublant autour de cette maison bordelaise pourtant visible depuis la rue. Les forces de l’ordre scellent les accès pendant que les scientifiques prélèvent des indices sur place.

Une disparition silencieuse sous le nez des voisins

La victime, une Bordelaise de 78 ans, vivait recluse depuis la mort de son époux. Veuve, sans enfant, elle avait coupé les ponts avec son entourage bien avant sa disparition estimée à juillet 2023. Les enquêteurs peinent à reconstituer son quotidien : aucun médecin, commerçant ou proche contacté ne l’avait vue ces dernières années.

Les riverains interrogés évoquent une femme « fantomatique », aperçue de loin lors de rares sorties. Son jardin à l’abandon et ses volets clos en permanence n’ont pourtant suscité aucune inquiétude. « On pensait qu’elle avait déménagé », confie un voisin, révélant l’ampleur du désintérêt collectif. Les autorités n’ont reçu aucun signalement en deux ans, malgré son statut de personne vulnérable.

L’autopsie lève un voile sur un drame solitaire

Les experts médico-légaux planchent sur le corps pour déterminer si la mort résulte d’un accident domestique, d’une maladie non diagnostiquée ou d’une cause plus suspecte. La décomposition avancée complique l’analyse, mais les premières observations écartent toute trace de violence extérieure. Les autorités penchent pour une chute ou un malaise survenu dans le jardin.

Une question obsède les enquêteurs : comment une disparition aussi longue est-elle restée invisible ? Aucun traitement médical en cours, ni appel à l’aide n’avaient alerté les services sociaux. Le procureur souligne « l’urgence de revoir les dispositifs d’alerte pour les personnes isolées », alors que le dossier souligne un inquiétant manque de maillage social.

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