Une Première Judiciaire Historique : Quand Une Transfuge Défie Kim Jong-Un
L’impensable vient de se produire. Pour la première fois dans l’histoire des relations intercoreennes, une transfuge nord-coréenne ose défier directement Kim Jong-Un devant les tribunaux. Choi Min-Kyung a franchi le pas que personne n’avait osé franchir avant elle : poursuivre en justice le dirigeant suprême depuis Séoul.
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La plainte déposée ce vendredi révèle l’ampleur de ses accusations. Kim Jong-Un et six autres hauts responsables du régime sont directement visés pour crimes contre l’humanité, tortures et violences sexuelles. Une première judiciaire qui fait trembler les fondements du silence imposé aux victimes du totalitarisme nord-coréen.
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50 millions de wons. C’est la somme – soit 37 000 dollars américains – que réclame cette femme courageuse à l’État nord-coréen en dommages et intérêts. Une réclamation qui peut paraître dérisoire face à l’ampleur des souffrances endurées, mais qui porte une charge symbolique considérable.
Cette action s’appuie sur un principe juridique implacable : la chaîne de commandement. En tant que dirigeant suprême, Kim Jong-Un devient responsable de chaque acte de barbarie commis dans les geôles de son régime. Une responsabilité directe que Choi Min-Kyung entend faire reconnaître par la justice, treize ans après avoir trouvé refuge en Corée du Sud.
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« Les cicatrices sur tout mon corps témoignent de la terrible réalité des droits humains en Corée du Nord », confie-t-elle. Un témoignage qui ouvre la voie à une révélation glaçante.
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