
L’Enfer Des Centres De Détention : Tortures Systématiques Et Violences Sexuelles
Cette révélation glaçante se matérialise dans les détails effroyables que Choi Min-Kyung livre aux tribunaux. En 2008, lors de son dernier rapatriement forcé, elle a enduré cinq mois de calvaire dans trois centres de détention de la province du Hamgyong du Nord.
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Plus de quinze heures par jour. C’est le temps que cette femme passait dans des positions de stress forcé, une torture systématique qui brisait méthodiquement sa résistance physique et mentale. Les coups pleuvaient sans relâche, si violents qu’ils lui ont « éclaté le tympan droit » et l’ont « laissée inconsciente ».
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Les agressions sexuelles s’ajoutaient aux sévices. Lors des fouilles corporelles, les gardiens procédaient « sans protections ni gants », transformant chaque inspection en humiliation supplémentaire. Une barbarie organisée qui visait à déshumaniser totalement les prisonniers.
Treize ans plus tard, les séquelles demeurent béantes. Choi Min-Kyung souffre toujours d’un « grave syndrome de stress post-traumatique » et « dépend toujours de médicaments ». Son corps porte les marques indélébiles de cet enfer : chaque cicatrice raconte une histoire de violence d’État.
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Ces témoignages s’appuient sur des preuves accablantes. Un rapport détaillé des Nations Unies de 2014 confirme l’existence de violences organisées dans les camps nord-coréens, où croupiraient entre 80 000 et 120 000 personnes. Cette femme n’était pas une exception, mais l’une des innombrables victimes d’un système concentrationnaire implacable.