
Un Parcours De Souffrances : Quatre Rapatriements Forcés Depuis La Chine
Cette femme brisée par le système concentrationnaire nord-coréen n’a pas subi ce calvaire par hasard. Son histoire illustre l’acharnement implacable du régime contre ceux qui osent fuir.
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En 1997, Choi Min-Kyung franchit pour la première fois la frontière. Elle fuit la famine et l’oppression, cherchant refuge en Chine. Mais l’espoir se transforme rapidement en cauchemar : quatre rapatriements forcés vont jalonner sa quête de liberté entre 2000 et 2008.
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Chaque tentative d’évasion se solde par une capture brutale. Les autorités chinoises, complices du régime de Pyongyang, la livrent systématiquement aux forces nord-coréennes. Quatre fois, elle goûte à la liberté. Quatre fois, elle replonge dans l’enfer.
Le dernier rapatriement en 2008 scelle son destin. Cinq mois interminables dans trois centres de détention différents de la province du Hamgyong du Nord. Cinq mois où son corps et son esprit subissent les tortures systématiques qu’elle dénonce aujourd’hui devant la justice.
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Cette chronique de l’horreur s’achève finalement en 2012. Après des années de souffrance, Choi Min-Kyung parvient enfin à gagner la Corée du Sud, où elle trouve refuge depuis treize ans. Mais les cicatrices demeurent, témoins silencieux d’un système qui traque ses citoyens jusqu’aux confins de l’Asie.
Son parcours révèle une vérité glaçante : pour le régime de Kim Jong-Un, aucun transfuge ne doit échapper à la punition.
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