Zoé, 16 ans, et son bébé de 6 semaines ont disparu depuis le 21 mars après avoir quitté un foyer de l’enfance à Belfort. Les autorités, inquiètes pour la santé du nourrisson, lancent un appel à témoins et évoquent une piste en région parisienne. Malgré les droits de sortie accordés à l’adolescente, aucune trace du duo n’a été retrouvée à ce jour.
Disparition inquiétante à Belfort : Zoé, 16 ans, et son nourrisson recherchés depuis le 21 mars
L’adolescente a quitté son foyer de l’ASE situé rue du peintre Dauphin dans l’après-midi du 21 mars, emmenant avec elle sa fille Inaya, âgée d’un mois et demi. Bien qu’autorisée à sortir librement, la jeune mère n’a donné aucun signe de vie depuis cette date. Le parquet de Belfort confirme avoir été alerté par le foyer après plusieurs jours d’absence inhabituelle.
Les enquêteurs soulignent que la santé du bébé constitue leur principale préoccupation. « Nous devons rapidement vérifier qu’Inaya bénéficie des soins appropriés à son âge », insiste une source proche du dossier. Malgré les autorisations de sortie accordées à Zoé, aucun proche n’a signalé avoir été contacté par l’adolescente ces dernières semaines.
La piste parisienne : révélations sur les derniers indices des enquêteurs
Les premières investigations orientent les recherches vers l’Île-de-France, selon des données techniques et témoignages recoupés. Les forces de l’ordre ciblent des quartiers spécifiques de la région parisienne, sans préciser lesquels pour ne pas compromettre l’enquête. « C’est une zone vaste et complexe à quadriller », explique un officier de police mobilisé sur le terrain.
Malgré les réseaux de transports en commun et les caméras de surveillance consultées, aucune image n’a encore permis de localiser le duo. Les enquêteurs vérifient aussi les contacts potentiels de Zoé dans la capitale, tout en restant prudents : « Rien n’indique à ce stade qu’elle ait subi des pressions ou une mise en danger volontaire », tempère une source judiciaire. Toute information sur leurs déplacements reste cruciale.
Appel à témoins et mobilisation exceptionnelle : comment aider les recherches ?
Le centre d’information et de commandement de Belfort (03.84.58.50.02) appelle toute personne ayant croisé Zoé ou Inaya à se manifester « sans délai ». Les autorités précisent rechercher des indices précis : heures de passage, tenues vestimentaires ou interactions observées dans l’espace public. Les images des caméras de surveillance autour des gares franciliennes sont systématiquement analysées.
Un éducateur du foyer, sous couvert d’anonymat, confie : « Zoé ne se séparait jamais de son bébé ». Cette habitude rend d’autant plus inquiétante l’absence prolongée de contact. Les forces de l’ordre rappellent que la confidentialité des témoignages est garantie, même pour les proches qui craindraient des représailles en cas de signalement.
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