web statistic

Mort d’Émile : les 17 proches convoqués cachent-ils un secret ? Le meurtrier a-t-il choisi Pâques pour ce geste glaçant ?

Julie K.
6 Min de lecture

L’affaire Émile secoue toujours les Alpes-de-Haute-Provence. Un an après la découverte de ses ossements, les enquêteurs convoquent 17 proches, dont des membres de sa famille, pour élucider les circonstances de sa mort violente. Alors que le traumatisme facial confirme la piste criminelle, une question obsède : le meurtrier a-t-il délibérément choisi la période de Pâques, symbole de résurrection, pour déplacer le corps ?

1. L’enquête révèle des éléments troublants

Les ossements d’Émile, disparu le 8 juillet 2023 à Haut-Vernet, sont retrouvés en mars 2024 à quelques centaines de mètres de son lieu de disparition. Les experts établissent un « traumatisme facial violent », confirmant la thèse criminelle. Une donnée clé émerge : le corps a été déplacé et déposé dans la nature deux jours seulement avant sa découverte, selon les analyses médico-légales.

17 personnes, dont des membres de la famille, des voisins et des vacanciers présents sur les lieux lors des faits, sont convoquées par les gendarmes. Les témoins doivent « rejouer leur journée » du drame, heure par heure. Une méthode qui met en lumière des contradictions dans les emplois du temps, tandis que les grands-parents maternels, placés en garde à vue pour « homicide volontaire » et « recel de cadavre », sont finalement relâchés fin mars 2025.

2. Les méthodes des enquêteurs passées au crible

Reconstituer la journée du 8 juillet 2023 : voilà l’exercice imposé aux 17 témoins par les gendarmes. Alibis vérifiés au minute près, perquisitions dans les maisons du hameau, et même utilisation de détecteurs de mensonges – les techniques employées visent à déceler la moindre faille. « Tout est enregistré : gestes, regards, silences », confie une source proche du dossier au Parisien.

L’interpellation des grands-parents maternels, le 25 mars 2025, marque un tournant. Placés en garde à vue pour « homicide volontaire » et « recel de cadavre », ils sont finalement relâchés le 28 mars sans poursuite. La Dépêche révèle que leurs avocats dénoncent « des méthodes brutales pour faire craquer un suspect », alors qu’aucune preuve tangible ne justifie ces accusations.

3. Pâques dans le viseur : symbole sacré ou calcul macabre ?

Le choix du week-end pascal pour déposer les ossements intrigue les enquêteurs. La période de Pâques, synonyme de résurrection dans la religion catholique – pratiquée avec ferveur par la famille d’Émile –, pourrait avoir guidé le meurtrier. « Un dernier geste de rédemption ? », s’interroge une source policière dans La Dépêche, évoquant une hypothèse “à justification religieuse”.

Mais les experts restent divisés. Certains y voient une “coïncidence troublante”, d’autres un stratagème pour brouiller les pistes. « Personne ne déplace un corps en plein jour par spiritualité. C’est un acte de panique », tranche un criminologue contacté par Buzzday. L’absence de preuves matérielles sur cette théorie laisse planer le doute.

*La suite de l’article sur la page suivante*