Les astuces du chef pour une recette sur mesure
Basilic, coriandre ou estragon : Sebastián encourage les variations d’herbes fraîches, tout en insistant sur « le déchirement à la main pour libérer les arômes ». Son chili oil express se prépare avec de l’huile d’olive chauffée à 80°C, des flocons de piment et une gousse d’ail – prêt en 5 minutes. Pour les vegans, le chef suggère un beurre de noix de cajou mélangé au jus d’orange.
Le hack du zeste congelé surprend : râpé puis stocké au congélateur, il intensifie les saveurs sans amertume. « Évitez le surdosage du chili en goûtant à chaque étape », conseille-t-il dans son Reel du 07/04, vu 120 000 fois. Même les asperges blanches trouvent leur version « umami » avec une pincée de miso dans la sauce.
La polémique enfle autour de la vinaigrette traditionnelle
« La vinaigrette, c’est le cache-misère des légumes mal cuisinés », lance Sebastián, déclenchant une guerre des sauces sur les réseaux. Les puristes dénoncent « un manque de respect pour les classiques », quand les foodistas saluent une « libération des asperges ». Le hashtag #PlusJamaisDeVinaigrette, créé par un follower, cumule 12 700 publications, mélangeant tutoriels et débats enflammés.
« On ne jette pas 200 ans de gastronomie pour un effet de mode », tonne @ChefClassique dans un post vu 8 500 fois. À l’inverse, 38% des recettes partagées sous le hashtag mixent agrumes et épices, comme la version yuzu-gingembre de @TokyoKitchen. Même les producteurs d’asperges s’en mêlent : « Ça booste nos ventes, alors on soutient ! », clame la coopérative alsacienne Asperges d’Ill.
